Bretagne : arrivée sur les plages des physalies, ces fausses méduses à ne pas toucher
Depuis ce week-end, on peut observer des physalies sur les plages de Bretagne. Des créateurs marines s'apparentant à des méduses mais qui n'en sont pas. Dans tous les cas, il convient de s'abstenir du moindre contact.
Son aspect peut faire sourire et même inciter à s’en rapprocher pour y poser la main. Il est toutefois recommandé, et ce depuis plusieurs années, de s’abstenir de toucher ne serait-ce que du doigt les physalies, de leur nom scientifique “Physalia Physalis” et que l’on appelle aussi les galères portugaises.
Pourquoi ? Parce que quel que soit leur état, c’est-à-dire qu’elles soient vivantes ou mortes, le contact avec ces créatures marines se veut dangereux. Nos confrères du Dauphiné Libéré se font ainsi l’écho de piqûres aux notables conséquences dans plus ou moins 10% des cas : ” perte de connaissance, gêne respiratoire, douleurs abdominales ou thoraciques, vomissements, tachycardie, hypertension artérielle ou crampes musculaires”.
Physalies sur les plages bretonnes : 10% des piqûres sont sérieuses
Toucher ces fausses méduses peut aussi provoquer de graves brûlures jusqu’à l’arrêt cardiaque. Si ce rappel se fait entendre aujourd’hui, c’est parce que ce week-end, des physalies ont été observées sur les plages du Finistère, en Bretagne. Samedi, des employés communaux de Plouescat en ont en effet récupéré une dizaine sur l’alerte d’une habitante.
Pourtant, même avoir avoir absorbé l’information, il n’apparaît pas évident de détecter de telles créatures, du moins quand elle ne sont pas sur la plage. Une fois dans l’eau, leurs longs filaments urticaires les rendent ainsi quasiment invisibles.
Une arrivée sur les plages bretonnes encore mystérieuse
On nous indique qu’en temps normal, les physalies vivent dans les eaux chaudes des régions tropicales et subtropicales. Dans l’impossibilité de pouvoir se diriger, ce sont les vents et les courants qui peuvent décider de les transporter jusqu’en Europe.
Des raisons à même d’expliquer la récente arrivée de ces organismes sur les plages bretonnes, même si un réchauffement des eaux pourrait également être à l’origine de leur voyage. Dans tous les cas, il convient de ne pas s’approcher d’elles lors de leur découverte et de prévenir alors les secours ou les services communaux, qui se chargeront de leur retrait.