Brest : un détenu trentenaire retrouvé mort dans sa cellule
Dans la nuit de dimanche à lundi, un détenu d'une trentaine d'années est mort à la maison d'arrêt de Brest. Ses deux codétenus ont depuis été placés en garde à vue.
Mardi, le parquet de Brest (Finistère) a communiqué sur la mort d’un détenu à la maison d’arrêt de Brest. Le corps sans vie de cet homme d’une trentaine d’années a été découvert dans sa cellule dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 août derniers. Dans des propos repris par le Parisien, le parquet ajoute que “le déroulement exact des faits, qui se sont produits lundi entre 3h30 et 3h45 du matin, est toujours en cours d’investigation. Ils étaient trois détenus en cellule”.
Mort d’un détenu dans sa cellule, où il étaient trois
“L’un des trois détenus a appelé à l’interphone dans la nuit pour signaler qu’une bagarre avait eu lieu et qu’un des détenus était mal en point”, poursuit la secrétaire locale UFAP-UNSa. “Les premiers soins ont immédiatement été prodigués, en vain, par mes collègues”. Elle souligne que selon la norme, seuls “deux détenus par cellule” sont autorisés.
La victime avait signalé des pressions une semaine plus tôt
Et la secrétaire de continuer : “L’un des détenus s’est accusé d’avoir porté des coups à la victime mais ce ne sont que ses propos”. Une personne qui, précise-t-elle, était connue pour être “assez violente, s’automutilait régulièrement et avait été vue par un médecin dans la soirée”. Une autopsie a depuis eu lieu et les deux codétenus de la victime ont été placé en garde à vue. Une autre source avec laquelle s’est entretenu Ouest-France indique que la victime était connue pour être un détenu calme, et qu’une semaine plus tôt, elle avait signé des pressions qu’exerçait sur elle un codétenu. Un représentant de l’UFAP pointe un problème de surpopulation carcérale : “Nous sommes dans une situation de surpopulation, avec des matelas posés au sol. Nous essayons de trouver des solutions mais la violence est quotidienne et nous ne pouvons malheureusement que déplorer ce genre de drame.”