Brest : de jeunes étudiants battus par des enfants de 8 et 9 ans
Le week-end dernier à Brest, un groupe de jeunes étudiants a été battu par des enfants de 8 et 9 ans pour avoir apparemment refusé de se faire voler. Les blessures apparaissent légères alors que trois mineurs ont été interpellés.
Les faits se sont produits dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 septembre à Brest (Bretagne). Des enfants de 8 et 9 ans souhaitent apparemment délester de jeunes étudiants de leurs biens. Devant la résistance de ce groupe à se laisser voler, les enfants les ont roués de coups, accompagnés de camarades eux aussi très jeunes.
Comme rapporté entre autres par nos confrères du Télégramme, les blessures observées se veulent superficielles, alors que trois enfants ont été rapidement interpellés par les forces de l’ordre. Lesquelles ont donc pu maîtriser trois mineurs isolés âgés de 8, 9 et 14 ans.
Deux enfants remis à l’aide sociale, l’autre sera convoqué devant un juge
Le parquet a exprimé ses regrets quant à la suite qui pourra être donnée à cette affaire concernant les enfants de 8 et 9 ans. Ils ne peuvent en effet être retenus que douze heures maximum avant leur remise à l’aide sociale à l’enfance du conseil départemental.
Quant au plus âgé des mineurs interpellés, il se trouve qu’il était déjà connu des services de police. Il fera prochainement l’objet d’une convocation devant le juge des enfants.
Un autre incident le même week-end au même endroit
Il nous est au passage relaté un autre incident survenu le même week-end au même endroit, soit la place de la Liberté. Un homme a ainsi été interpellé dans la nuit après avoir menacé les personnes installées à la terrasse d’un bar de faire usage de son poing américain.
Il s’avère que plus tôt dans la journée, il avait été éconduit de soins psychiatriques, avant de se laisser aller à consommer une importante quantité d’alcool. Il se sera ensuite rendu à l’hôtel de police pour y signifier qu’il se sentait en danger. Après avoir été conduit en cellule de dégrisement, il aura retrouvé celle de la garde à vue pour son port d’armes.