Booba crache sur ceux qui veulent lui marcher dessus
Booba s’est confié et a invité les téléspectateurs dans son intimité. Le rappeur a largement évolué et se permet aujourd’hui de montrer avec fierté sa réussite.
Booba a eu l’opportunité de retracer sa carrière au fil d’un documentaire de plusieurs minutes. Le rappeur de Boulogne fait part de sa transformation lors de son voyage sur l’île de Gorée. À cette époque, il découvre l’esclavagisme. Cette ambiance a été un élément déclencheur, la haine sera donc son moteur. À ses débuts, le jeune homme est un danseur, mais il se passionne rapidement pour le monde du rap. Booba se rend compte que ce domaine deviendra le sien au fil des années. Élie devient Booba, le danseur se transforme en un MC et il commence à faire ses premiers pas. Rapidement, le rappeur de Boulogne se crée une identité et se fixe des objectifs, devenir le meilleur. Avec Lunatic, l’artiste se hisse en tête des charts et se fait remarquer. Sans les maisons de disque, Booba déchaîne les passions dès qu’il monte sur scène. Dans le groupe, les tensions commencent à naître. Le rappeur écrit et souhaite se lancer dans ce domaine en solitaire. En 2004, le jeune ourson créé Tallac Records et c’est le début d’une grande ascension.
Booba est au sommet de son art
Booba invite sur ces mixtapes de nombreuses stars du monde du rap. Au fil des Autopsies, le rappeur de Boulogne développe son expérience et enrichit son catalogue. Régulièrement, l’univers se crée et c’est le début de la famille de Booba. Ce dernier estime qu’il était important de faire découvrir le rap et de mettre en valeur d’autres artistes. À cette époque, tous les stéréotypes vont être utilisés (filles, argent, bijoux…). Booba est fière de sa réussite et il indique en interview qu’il crache sur tous ceux qui ont voulu lui marcher dessus. À partir de là, Booba va clasher des grandes stars du rap français comme NTM, IAM… Il va s’emporter à maintes reprises sur scène, mais il estime qu’il est un humain et que certaines réactions ne sont pas contrôlées. Booba s’est façonné une image au fil des années, son corps se transforme, il se muscle et prend de l’assurance. Le rappeur est fier de son arrogance et revendique son franc parlé.
À guichet fermé
Pour Booba, un rappeur se résume à la punchline. Si cette dernière n’est pas à la hauteur, l’artiste n’est pas un rappeur. Booba se déclare comme étant talentueux et les salles de concert se remplissent. En 2011, il est au top de sa forme et sa carrière est à son apogée. C’est 17 000 personnes qui viennent l’acclamer à Bercy. Pour lui cette reconnaissance est la seule qui a de l’importance. Le son de Booba se transformera également lorsqu’il découvrira Miami, à cet instant sa voix est modifiée. Le Booba d’avant est donc à l’opposé du Booba d’aujourd’hui. Il reste tout de même fidèle à lui-même et fait ce qu’il aime. Contrairement à certains qui font des featuring pour l’argent, le Duc de Boulogne se produit sur scène et multiplie les albums pour l’amour de la musique. Le rappeur conclut son interview avec son dernier album Futur, il se produira à guichet fermé dans une tournée des Zéniths. Le règne de Booba n’est pas près de s’éteindre et le Duc de Boulogne est considéré comme le Patron du rap français.