Bisphénol A interdit : Polémique face au report à 2015
Le Bisphénol A n’avait pas une très bonne réputation, car l’ANSES l’avait classé parmi les produits toxiques pour la reproduction entre autres. Des études ont également montré son côté néfaste pour la santé des utilisateurs. La date d’interdiction a été repoussée en 2015.
Le Bisphénol A a été au cœur d’une multitude de polémique. Depuis 2011, l’ANSES tire la sonnette d’alarme en indiquant que ce produit est néfaste pour la santé. Des études ont été réalisées et elles ont prouvé son côté toxique. Le RES (Réseau Environnement Santé) avait au début de l’année commandé trois enquêtes. Ces dernières ont indiqué que le BPA était impliqué dans le diabète type 2. Il serait également cancérigène et reconnu comme étant un perturbateur endocrinien. La liste des reproches c’est également allongée lorsqu’une étude a révélé son implication dans des problèmes d’obésité, reproduction. Il serait également à l’origine de dysfonctionnements thyroïdiens. Pour toutes ces raisons, l’ANSES avait demandé l’interdiction du Bisphénol A dès que possible.
Interdit reporté
Normalement, le BPA aurait dû être interdit le 1er janvier 2014, mais la date a été repoussée d’un an et cette décision a entrainé une polémique . L’Assemblée nationale a décidé de laisser une année supplémentaire aux industriels, ils doivent dans ce laps de temps qu’il leur ait accordé trouvé obligatoirement des matériaux de remplacement. Des élus chez les verts ou du parti de gauche ne sont pas en accord avec cette décision. Ils estiment que les industriels avaient déjà un an pour trouver un moyen de le remplacer, selon eux il n’était pas utile d’ajouter encore une année supplémentaire. Le report de l’interdiction serait également néfaste pour 1.2 million de nourrissons qui naîtront pendant cette période.
Dans tous les cas, le Bisphénol A ne sera pas utilisé dans les contenants alimentaires dès le 1er janvier 2013. Cette mesure est appliquée pour les produits destinés aux enfants âgés de moins de 3 ans. La ministre de la Santé estime qu’il est nécessaire d’établir l’interdiction en deux phases, cela permet de trouver des matériaux de substitution efficace et sans danger pour les utilisateurs.