Bill Gates teste l’eau tirée de matières fécales
Bill Gates n’a pas hésité à donner de sa personne pour goûter une eau tirée de matières fécales humaines.
Depuis quelques années, le fondateur de Microsoft s’est mis à l’écart des affaires pour se consacrer aux œuvres humanitaires et à l’amélioration de la condition humaine. Le milliardaire joue désormais les mécènes pour de nombreuses œuvres caritatives mais il n’oublie pas ses premiers amours et finance également de nombreuses entreprises technologiques œuvrant dans le domaine environnemental.
C’est dans cette optique que Bill Gates s’est rendu dans les laboratoires de l’entreprise Janicki Bioenergy afin de goûter une eau fabriquée à partir de déjections humaines.
Une eau potable fabriquée à partir des déchets humains
Basée dans le nord de Seattle aux États-Unis, l’entreprise Janicki Bioenergy est la créatrice d’une machine révolutionnaire baptisée OmniProcessor qui permet de récupérer les eaux usées et les boues provenant des égouts et de les transformer non seulement en eau potable, mais également de produire de l’électricité et cela sans utiliser d’énergie fossile contrairement aux stations d’épurations classiques.
Pour réussir une telle prouesse, l’OmniProcessor achemine donc les boues des égouts et les chauffe jusqu’à créer de la vapeur. Cette dernière est ensuite récupérée pour être filtrée et transformée en eau potable parfaitement consommable. Ce qu’a tenu à prouver Bill Gates en prenant une bonne rasade de cette eau devant les caméras !
Bill Gates n’a goûté « que de l’eau »
Sur son blog et dans une vidéo postée sur YouTube, le milliardaire explique « J’ai regardé les tas d’excréments aller du tapis roulant à un grand bac. Ils sont passés à travers à la machine, ont été bouillis puis traités. Quelques minutes plus tard, j’ai pris une grande gorgée du résultat : un verre d’eau potable délicieux ». Rien ne différencie donc à première vue l’eau tirée de la technologie de Janicki d’une eau du robinet classique.
L’enjeu est de taille pour l’humanité. Janicki Bioenergy indique que les déchets quotidiens d’une ville de 100.000 personnes (l’équivalent d’une ville comme Nancy) permettraient de produire 86.000 litres d’eau et 250 kilowatts d’électricité par jour. Reste à franchir le cap psychologique et d’accepter de boire l’eau tirée de nos propres déjections, un effort infime par rapport à la révolution écologique que pourrait engendrée cette technologie. Bill Gates a déjà choisi son camp.