Biarritz : une opération anti-ETA conduit à une saisie d’armes et une garde à vue
Jeudi, la police a fait la découverte d'une cache d'armes à Biarritz dans le cadre d'une opération anti-ETA. Un couple a été également placé en garde à vue.
C’est à Biarritz que les forces de l’ordre ont procédé à une opération visant l’organisation séparatiste basque ETA. Dans cette opulente villa située au coeur de la ville des Pyrénées-Atlantiques, les policiers ont saisi des armes provenant d’une cache, et un couple a été mis en garde à vue.
Biarritz : une architecte de 38 ans et son compagnon en garde à vue
Ainsi, apprend-on, c’est une architecte de 38 ans qui occupait les lieux quand la police est intervenue, qui a été placée en garde à vue. Plusieurs sources s’accordent à dire que la femme en question est “connue comme une sympathisante de la cause nationaliste basque”. Dans le même temps, son compagnon de 37 ans a lui aussi été placé en garde à vue
Concernant la cache qui était visée lors de l’opération, elle était composée “d’armes et de composants pouvant servir à la confection d’explosifs”, a affirmé une source proche de l’enquête à l’Afp. Elle indique par ailleurs que son inventaire est “en cours”. L’opération avait été déclenchée à l’aube, mobilisant policiers et équipes cynophiles. Elle était conduite par la police judiciaire de Bayonne, la Sous-direction antiterroriste (SDAT) de la PJ ainsi que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), en collaboration avec la Garde civile espagnole, sous l’autorité du parquet antiterroriste de Paris.
Des armes volées en 2006 ?
Toujours d’après la source d’informations, ces armes pourraient avoir pour origine le vol d’une fabrique d’armes de Vauvert, dans le Gard ayant eu lieu en 2006. Un vol accompagné d’une prise d’otages alors attribuée à l’organisation séparatiste basque. Les otages avaient été abandonnés à la fin du vol.
En 2011, ETA avait annoncé son renoncement définitif à la lutte armée, sans pour autant avoir rendu les armes. Quant à sa dissolution, réclamée par les deux gouvernements français et espagnol, elle n’est toujours pas à l’ordre du jour. Il y a quelques jours encore, Euskadi ta Askatasuna refusait encore un plan de désarmement proposé par le gouvernement régional basque espagnol.