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Bébés prématurés : un utérus artificiel développé aux Etats-Unis

Sciences
Par Jérôme,  publié le 26 avril 2017 à 11h15.

La poche artificielle, qui reproduit l'environnement maternel, a permis le développement pendant un mois d'un fœtus d'agneau.

Une découverte qui pourrait sauver bon nombre de bébés prématurés, si sa transposition au modèle humain aboutit : des chercheurs américains ont mis au point un utérus artificiel ayant permis à des agneaux, grands prématurés, de se développer tout en minimisant les séquelles qui sont généralement liées.

Continuer la grossesse, artificiellement

Il est communément admis que les grands prématurés ont 90% de risques de poursuivre leur vie avec des séquelles. L’idée ici est de reproduire l’environnement utérin à l’aide d’une poche en plastique emplie de fluides, et un système relié au cordon ombilical et qui fournit de l’oxygène.

A ce jour, le dispositif n’a été testé que sur des fœtus d’agneau, placés dans la poche artificielle à 15 semaines de gestation. Ce temps est comparable, chez les bébés humains, au moment où les poumons ne sont pas encore développés. Alan Flake, principal auteur de l’étude parue dans la revue Nature explique qu’à ce moment, “Ces nourrissons ont urgemment besoin d’un pont entre l’utérus de la mère et le monde extérieur”. Et ce sont les couveuses qui s’acquittent de cette tâche.

Une transposition chez l’homme prévue

Au final, sept de ces fœtus d’agneau ont pu y être maintenus plus de 25 jours. Les scientifiques indiquent que pour l’homme, des tests pourraient être mis en œuvre dans les trois ou cinq prochaines années.

En calquant cette méthode révolutionnaire aux bébés prématurés extrêmes, l’objectif serait le maintien en vie jusqu’à la 28e semaine de cette gestation artificielle. En cas de succès, le taux de mortalité passerait de 90% à moins de 10%. En ce qui concerne les séquelles potentielles, ce taux chuterait alors de 90% à 30%.

Le Récap
  • Continuer la grossesse, artificiellement
  • Une transposition chez l’homme prévue
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