Bayonne : Condamnée à 15 mois de prison ferme pour apologie du terrorisme
Plusieurs éléments compromettants ont été retrouvés sur le portable de l’accusée. Cette dernière avait également indiqué chercher des soutiens pour commettre un attentat en France.
Photo de guerre, vidéo d’exécution… Les preuves semblent accablantes et pourtant, cette Bayonnaise a nié toute connivence avec les thèses de l’État islamique lors de son procès. Le jeudi 20 juillet, le tribunal correctionnel de Bayonne a condamné une jeune femme de 31 ans à 15 mois de prison ferme pour apologie du terrorisme, consultation de sites djihadistes et prosélytisme.
240 photos de scènes de guerre
Ce sont nos confrères de Sud Ouest qui relaient le résultat de l’audience. L’enquête avait été ouverte à la suite d’un appel lancé par la jeune femme sur les réseaux sociaux. Cette dernière indiquait être en recherche de « sœurs » afin de commettre un attentat en France.
C’est la DGSI qui a procédé à son arrestation mardi matin sur instruction du parquet antiterroriste de Paris. Les enquêteurs retrouveront plusieurs éléments aux « relents nauséabonds » selon le procureur de la République. Ainsi 240 photos de scènes de guerre, le portrait d’Amedy Coulibaly, des vidéos permettant d’apprendre à tuer une personne avec un couteau, de fabriquer des explosifs ou une vidéo d’exécution d’un otage ont été retrouvés sur le téléphone portable de l’accusée.
Lien étroit avec des terroristes reconnus
De plus, le numéro de téléphone d’Abdel Malik Petitjean, deuxième terroriste impliqué dans l’assassinat de Jacques Hamel, prêtre de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) en juillet 2016 faisait partie de la liste de contacts inscrits sur le téléphone.
En prononçant ces 15 mois ferme, le tribunal est allé dans le sens des réquisitions du procureur.