Banque mondiale : Conséquences d’un réchauffement climatique de 4°C
La Banque mondiale partage ces doutes pour le réchauffement climatique. Elle prévoit l’augmentation de 4 degrés à l’échelle mondiale. Cela peut paraître anodin, mais les conséquences seront importantes et le quotidien des humains sera changé.
La Banque mondiale prévoit un réchauffement climatique de 4 degrés. Il aura des conséquences et elles paraissent inévitables. Il faudrait que les émissions de gaz à effet de serre soient réduites pour que la hausse soit limitée à deux degrés. Ce concept est tout de même mal engagé puisqu’une augmentation a été constatée, d’ici plusieurs décennies nous devrons donc subir un réchauffement de plusieurs degrés, la Banque mondiale estime cette hausse entre 3.5 et 4 degrés. Nous pouvons donc nous demander ce que seront les impacts sur notre vie. Quelques degrés peuvent en effet tout changer. Les spécialistes estiment qu’il est tout de même difficile de prédire avec exactitude un scénario, plus la hausse est importante, plus les conséquences sont difficiles à connaître. Les spécialistes peuvent simplement émettre des hypothèses notamment concernant la chaleur. La canicule qui a ravagé la France en 2003 est encore aujourd’hui considérée comme exceptionnelle.
Un monde bouleversé
Ce phénomène deviendrait malheureusement un été dit normal dans plusieurs décennies. Ce réchauffement climatique aura donc, un impact plus important sur les pays pauvres, en manquant de moyens ils auront du mal à faire face à ce problème de chaleur. Cette situation aura donc des conséquences sur l’environnement et sur l’économie ainsi que la lutte de la pauvreté. Les personnes souffrant de troubles respiratoires, les personnes âgées et les nourrissons seront les premières victimes des canicules. Ces personnes fragiles seront également touchées par la qualité de l’air qui sera modifiée et les allergies au pollen pourraient augmenter à cause de cette hausse de la température. Malheureusement, 4 degrés suffisent pour perturber les récoltes, accroître le nombre d’épidémies, faciliter la propagation de maladies comme la malaria ou la dengue.
Tous les scénarios sont donc envisagés notamment celui de la pénurie d’eau en Afrique de l’Est, en Asie du Sud ou encore au Moyen-Orient. Face à ces conditions de vie difficiles dans certaines régions du globe, la mortalité infantile en Afrique subsaharienne subirait une forte hausse. La Banque mondiale veut tout de même être optimiste, l’humain a les clés du futur, il peut faire changer les choses pour que la situation évolue dans le positif « Nous, la communauté internationale, avons encore le temps d’adopter de nouvelles politiques, de modifier notre cap et de prévenir les conséquences les plus dangereuses du changement climatique ».