Balmain et Balenciaga mobilisés pour l’Ukraine à la Paris Fashion Week
Balmain et Balenciaga mobilisés pour l'Ukraine, même la Paris Fashion Week reflète la guerre actuelle.
La guerre en Ukraine a des répercussions dans tous les domaines, elle est visible partout, même dans des secteurs pourtant très éloignés comme celui de la mode. Olivier Rousteing, créateur de Balmain, et Demna Gvasalia, directeur artistique de Balenciaga, se sont mobilisés pour l’Ukraine durant la Paris Fashion Week.
Balmain et Balenciaga mobilisés pour l’Ukraine
Sur son compte Instagram, Olivier Rousteing, qui comptabilise 7,8 millions d’abonnés, écrivait : “Nos pensées et nos prières accompagnent les Ukrainiens. Nous sommes inspirés par leur dignité, leur résilience et leur dévouement à la liberté.” Le tout avec une image d’un paysage bleu et jaune. Le créateur de la maison Balmain a par ailleurs fait un don au fonds d’urgence de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés et annonce : “Il est difficile de se sentir bien en se concentrant sur les défilés et les vêtements, alors que nous écoutons avec le cœur lourd les dernières nouvelles.” D’ailleurs, les tenus de son défilé reflétaient parfaitement l’atmosphère de la guerre, alors qu’elles avaient pourtant été conçues bien avant le début de l’invasion russe, un changement notable par rapport à la saison dernière où la thématique était la sortie de la pandémie.
Même la Paris Fashion Week reflète la guerre actuelle
De son côté, le Géorgien Demna Gvasalia, directeur artistique de Balenciaga, a été le premier à dénoncer “l’agression russe contre l’Ukrain” et à mettre le drapeau ukrainien sur Instagram. Lui aussi a fait un don, au Programme alimentaire mondial de l’ONU pour aider les réfugiés. Le défilé Balenciaga aura lieu demain, dimanche 6 mars, et les réseaux sociaux de la marque seront ouverts dans les prochains jours “pour relayer les informations autour de la situation en Ukraine”.
Le magazine Vogue Ukraine appelait quant à lui le milieu de la mode et les groupes de luxe à “cesser immédiatement toute collaboration sur le marché de l’agresseur” russe. La Fédération de la haute couture et de la mode enjoignait simplement à “vivre les défilés des jours à venir avec la gravité qui s’impose en ces heures sombres”.