Avoir un objectif dans la vie pourrait réduire le risque de décès prématuré
L'étude américaine publiée il y a quelques jours s'est basée sur 7.000 adultes américains âgés de 51 à 61 ans.
Une étude publiée le 24 mai dans le Journal of the American Medical Association suggère que les individus se fixant des buts dans la vie seraient les mêmes que ceux vivant le plus longtemps.
Si il n’est ici pas question de cause à effet mais de corrélation, le résultat de l’analyse des données de 7.000 quinquagénaires américains méritent d’être relevé.
Un but dans la vie, un besoin vital ?
L’étude était dirigée par Aliya Alimujiang, doctorante en épidémiologie à l’Université du Michigan. Les volontaires âgés de 51 à 61 ans ont répondu à des questionnaires axés sur leurs objectifs de vie. Ils devaient par ainsi répondre à des affirmations telles comme : “Certaines personnes errent sans but dans la vie, mais je ne suis pas l’une d’elle”.
Puis, les donnée psychologiques recueillies ont été liées à celles relatives à leur santé physique. Il s’est avéré que les individus n’ayant pas d’objectif de vie fort étaient plus susceptibles de mourir que celles qui en avaient, et notamment de maladies cardiovasculaires, rapporte Top Santé.
“Le plus grand vecteur de bien-être qui soit”
Et le plus surprenant est que cet “objectif stimulant” est un critère plus fort que la consommation ou non de tabac, d’alcool, ou encore le fait d’avoir une activité physique.
Celeste Leigh Pearce, elle aussi épidémiologiste et qui a participé à l’étude, précise : “J’ai abordé la question avec un œil très sceptique. Mais j’ai trouvé ça tellement convaincant que je vais développer tout un programme de recherche autour de la question”.
Quant à Alan Rozanski, professeur à l’école de médecine Mount Sinai de New-York, qui n’y a pas participé mais qui a travaillé sur des sujets similaires, il indique que cette notion d’objectif est le “le plus grand vecteur de bien-être qui soit […] Tout comme les personnes ont des besoins physiques de base, comme dormir, manger et boire, elles ont des besoins psychologiques de base. Le besoin d’objectif est le n°1″.