Avec 125 millions d’abonnés dans le monde, Netflix se porte bien, très bien
La plateforme de streaming enregistre 7,41 millions d'abonnés supplémentaires au premier trimestre 2018, ce qui constitue un record.
Avec 125 millions d’abonnés dans le monde, dont 7,41 millions acquis lors du premier trimestre 2018, Netflix bat des records et déjoue, dépasse même ses propres perspectives à ce niveau (+6,3 millions étaient espérés).
La société américaine, tirée vers le haut en grande partie grâce aux abonnés hors Etats-Unis, va continuer de développer séries et films originaux pour fidéliser ses adeptes.
Un bénéfice net qui flambe
L’autre point de satisfaction est à chercher du côté du bénéfice net, qui atteint 290 millions de dollars, soit une hausse de 60% en comparaison du premier trimestre 2017. Même tendance pour le chiffre d’affaires, affichant 3,7 milliards de dollars (+40,4%, toujours sur la même période comparée). Ces chiffres, annoncés mardi ont immédiatement été suivis d’effet à Wall Street, l’action gagnant 6,08%.
Néanmoins, une dette importante due à al production de ses propres contenus porte une ombre à ce tableau idyllique. Netflix s’attend à être dans le rouge pendant encore quelques années.
Un catalogue de 700 titres originaux en 2018
À ce jour, quasiment 1 abonné sur 2 réside hors du sol des Etats-Unis. “Servir les goûts divers de notre base croissante d’abonnés”, tel est le credo du groupe, et que les investisseurs ont pu lire dans une lettre qui leur était adressés.
Pour y parvenir, les contenus originaux produits par Netflix concernent tous les genres (films, séries, one man show, documentaire…) et n’hésitent pas à jouer la carte des langues étrangères. Dernièrement, des séries en allemand (Dark) ou en espagnol (Narcos ou Casa de Papel, cette dernière étant reconduite pour une 3eme partie diffusée en 2019) connaissent un succès autant critique que populaire.
Un dernier chiffre qui donne le vertige ? Cette année, le groupe s’apprête à mettre sur la table la somme de 7,5 à 8 milliards de dollars pour ses propres productions, contre 7 milliards en 2017.