L’AVC touche davantage les femmes : comment le prévenir ?
L'Association américaine du cœur a publié des recommandations pour prévenir l'AVC chez les femmes, plus prédisposées que les hommes.
On le sait, l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) touche plus les femmes que les hommes. Il est, après le cancer, la deuxième cause de décès chez les femmes en France. Et le handicap qu’il peut générer pour ses victimes est souvent important.
Pourtant à la base, homme et femmes partagent les mêmes facteurs de risques : âge, diabète, inactivité, tabac, hypertension artérielle. Ce qui va différencier les femmes des hommes, ce sont les hormones. L’un des auteurs de cette publication, le Pr Cheryl Bushnell, insiste sur ces fragilités propres aux femmes, “qui ne sont pas toujours suffisamment prises en compte par les médecins et leurs patientes”.
Grossesse, dépression et stress, vecteurs d’AVC
Les maladies qui apparaissent lors de la grossesse, comme le diabète gestationnel ou l’hypertension augmentent le risque d’AVC plus tard dans la vie des femmes. Pour elles, la tension est à surveiller tout au long de la vie, et certaines contraceptions chimiques liées au tabac à proscrire. Mais la dépression et le stress sont également à surveiller. Dans ce cas, en-dehors d’un traitement, une hygiène de vie sans failles est à observer.
Et pour rappel, quels sont les signes d’un AVC ?
- trouble soudain de la parole et/ou de la vision
- forts maux de têtes et nausée, endormissement
- paralysie partielle ou totale d’une partie du corps
- équilibre instable, chutes