AVC : des cellules souches pour réduire les séquelles
Une équipe de médecins californienne est parvenue à réduire les dégâts causés par un AVC chez certains patients, en récupérant ainsi une fonction motrice considérée comme perdue.
L’AVC, ou accident vasculaire cérébral, est une attaque à hautement considérer pour s’éviter un risque maximum de déconvenues. Car il s’agit non seulement là de la troisième cause de décès en France, mais également la première dans la situation de handicaps neurologiques.
Si une personne souffrant d’un AVC n’est pas rapidement prise en charge, les probabilités d’un rétablissement plus ou moins satisfaisant s’amenuisent. En sachant qu’une inaction peut conduire à la disparition de deux millions de neurones par minute. Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Stanford (Californie, États-Unis) se veut cependant optimiste quant à la récupération d’une fonction significative, même plusieurs mois après l’accident.
Cellules souches : une fonction motrice rétablie chez les victimes d’AVC
Dans le cadre d’un essai clinique, ces médecins sont ainsi parvenus à rétablir la fonction motrice de personnes victimes d’AVC depuis une longue période (allant de six mois à trois ans), et ce par l’injection dans leur cerveau de cellules souches. Une opération ayant nécessité la formation d’un trou dans l’os du cerveau, lequel a ensuite permis le passage d’une seringue pour déposer ces cellules à la périphérie de la zone touchée.
Pas d’apparente réaction immunitaire majeure
Nos confrères de Francetv info précisent que ces cellules sont des celles souches mésenchymateuses aisément récupérables dans la moelle osseuse. Suite à l’injection, aucun patient n’a observé de puissante réaction immunitaire, même dans les cas où les cellules étaient issues d’un donneur non apparenté.
Ces personnes ont ensuite été suivies au travers de différents examens. Et les résultats enregistrés d’être apparus éloquents. Plusieurs patients dont l’AVC leur avait fait perdre l’usage d’un bras l’ont ainsi retrouvé, quand d’autres ont délaissé le fauteuil roulant dans lequel l’accident les avaient installés. Le conducteur de l’étude Gary Steinberg explique le simple raisonnement ayant motivé l’essai : “Nous pensions que les circuits cérébraux étaient morts. Et puis nous avons compris qu’ils ne l’étaient pas. Il est possible de les réactiver”.