Au Kenya, les braconniers pourraient bientôt être passibles de la peine de mort
C'est le ministre du tourisme et de la protection des espèces sauvages qui en a fait l'annonce.
Pour Najib Balala, dissuader ne suffit plus à enrayer le braconnage d’animaux sauvages. Le ministre du tourisme et de la protection des espèces sauvages du Kenya, a annoncé que les braconniers pourraient bientôt être passibles de la peine de mort.
Lundi, il indiquait espérer qu’une loi soit rapidement adoptée; jusqu’ici, les personnes reconnues coupables de braconnage pouvaient être condamnés à la prison à vie ou à une amende maximale équivalente à 170.000 euros.
Une annonce qui ne fait pas l’unanimité
D’un côté, une partie de la population salue cette potentielle future mesure. Mais de l’autre la peine de mort ne constitue pas une solution, les grand trafiquants devant être, bien avant les braconniers, pourchassés et punis.
En outre, l’ONU pourrait bien s’en mêler. En effet, de nombreuses résolutions appellent à l’abandon progressif de la peine de mort à l’échelle mondiale. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme demande pour sa part sa pure et simple abolition, quel que soit le pays à l’appliquer encore.