Au cinéma cette semaine : Grace de Monaco, Godzilla et The Homesman
Cette semaine sortent les premiers films présentés à Cannes pour l'ouverture du Festival. Certains d'entre eux sont très attendus.
Grace de Monaco est le nouveau film d’Olivier Dahan, qui avait réalisé La Môme en 2008. Présenté comme un biopic, mais qui en fait n’en serait pas un du fait de la grande prise de liberté du réalisateur vis-à-vis de la véracité historique, ce film a déjà suscité beaucoup de réactions avant même sa sortie et sa première projection. Ce long-métrage est aujourd’hui présenté en ouverture du 67ème Festival de Cannes.
Lorsqu’elle épouse le Prince Rainier (Tim Roth) en 1956, Grace Kelly (Nicole Kidman) est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock (Roger Ashton-Griffith) lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c’est aussi le moment ou la France menace d’annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco.
La critique de Grace de Monaco
La presse souligne un très bon film. Pour Version Femina, “Olivier Dahan a réussi un film palpitant, esthétiquement magnifique et au casting impeccable. Nicole Kidman, remarquable, prête sa beauté, sa fragilité et sa force à Grace, face à un Tim Roth inattendu et époustouflant en Rainier intransigeant. Une oeuvre sensible et intelligente.” Même son de cloches pour Public, pour qui “outre l’histoire d’amour entre Rainier et Grace, le flm a l’intérêt de révéler un aspect méconnu de l’histoire du Rocher et de ses tensions avec de Gaulle, le Président français de l’époque.”
Un très beau fil donc, à voir dès aujourd’hui en salles.
La bande-annonce de Grace de Monaco
Godzilla
Godzilla est le nouveau film de science-fiction catastrophe produit par les Etats-Unis, et réalisé par Gareth Edward II. Il s’agit d’un reboot de l’histoire de la créature, qui a compté de très nombreux films japonais, de 1958 à 2004. Dans ce nouveau volet, Godzilla tente de rétablir la paix sur Terre, tandis que les forces de la nature se déchaînent et que l’humanité semble impuissante. Au casting, on retrouve Aaron Taylor-Johnson, Sally Hawking, Juliette Binoche, et Elisabeth Olsen.
La critique de Godzilla
Le film laisse une impression positive à la presse qui a pu le voir. Pour Télé7Jours, le réalisateur, “revenant aux sources nucléaires du mythe, signe un blockbuster à la fois intime et spectaculaire, qui pèche par un scénario pas franchement folichon, mais qui, in fine, nous emporte par son intensité dramatique, sa mise en scène, et surtout des séquences sidérantes de beauté.” Le ton est le même pour Culturebox : “Le film s’en sort plutôt bien, malgré des lacunes scénaristiques. Mais n’est-ce pas le sort des films catastrophes d’être un rien décérébrés ?”
La bande-annonce de Godzilla
The Homesman
The Homesman est le nouveau film de Tommy Lee Jones, dans lequel il joue également. Ce long-métrage figure dans la sélection officielle du 67ème Festival de Cannes, et sera projeté à cette occasion.
En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy (Hillary Swank), une pionnière forte et indépendante originaire du Nebraska. Sur sa route vers l’Iowa, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de George Briggs (Tommy Lee Jones), un rustre vagabond qu’elle sauve d’une mort imminente. Ils décident de s’associer afin de faire face, ensemble, à la rudesse et aux dangers qui sévissent dans les vastes étendues de la Frontière.
La critique de The Homesman
Pour la presse, The Homesman est une belle découverte cinéma. Pour Version Femina, “rugosité des rapports hommes-femmes, brutalité de la vie dans les « territoires », déni du mental et des sentiments : The Homesman est une épopée de l’âme menée d’une main ferme par Tommy Lee Jones lui-même et l’épatante Hilary Swank.” Pour Première, “à la fois drame pastoral (…), fable philosophique, western, “survival”, The Homesman, comme “Trois Enterrements”, est également un récit à grand spectacle avec son lot d’épisodes héroïques.” On attendra la fin du Festival de Cannes pour voir si The Homesman a convaincu le jury.