Le géant français du numérique discute toujours avec le milliardaire Daniel Kretinsky.
Ce matin, le groupe informatique Atos annonce annuler son projet d’augmentation de capital lancé à l’été 2023.
Cependant, les discussions avec le milliardaire Daniel Kretinsky se poursuivent en vue d’une cession d’une partie de ses activités.
Des discussions avec les banques
Parallèlement, Atos précise dans son communiqué avoir demandé préventivement “la désignation d’un mandataire ad hoc”, afin de mener les “discussions avec ses banques en vue de parvenir à un plan de refinancement de sa dette financière”.
Le groupe ajoute que “Compte tenu de l’évolution du contexte du marché, les conditions de réalisation du projet d’augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription de 720 millions d’euros ne sont plus réunies”.
Une dette de 3,65 milliards d’euros
La difficulté est grande pour Atos qui se trouve face à une dette avec 3,65 milliards d’euros d’emprunts et d’obligations à rembourser ou refinancer avant fin 2025.
En outre, Atos négocie toujours avec Airbus le rachat des activités Big Data & Security pour une valeur située entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros. Des rumeurs entourant la chute du fleuron de la tech laissaient entendre la possible désignation d’un mandataire judiciaire. Mais le groupe avait démenti.
Un mandataire “ad hoc”
Pour éviter cela, Atos souhaite passer par un “mandataire ad hoc” afin d’“encadrer” les discussions avec les banques au sujet de sa dette et “faciliter une issue rapide”.
Le géant du numérique précise que “Le mandataire ad hoc est un tiers indépendant qui aurait notamment pour mission d’assister la société dans ses échanges” avec les banques, “en vue de converger vers une solution financière adéquate dans les meilleurs délais”. En effet, “Le mandat ad hoc est une procédure amiable permettant de conduire des négociations dans un cadre confidentiel”. Et ce serait “sans incidence sur les salariés, clients et fournisseurs”.