Asthme : la découverte d’une substance pourrait donner un médicament plus efficace
Des scientifiques allemands ont découvert une substance aux effets potentiellement plus efficaces que celle étant la plus fréquemment utilisée pour répondre aux crises d'asthme. Des tests se sont déjà révélés concluants sur des souris.
L’asthme touche actuellement environ 4 millions de Français. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la maladie serait à l’origine de 2.000 décès chaque année. Alors qu’aucun traitement ne permet, plus l’heure, de guérir de l’asthme, la recherche n’a de cesse de se poursuivre pour une meilleure prise en charge des patients.
Des chercheurs de l’université de Bronn, en Allemagne, ont mené une étude autour de l’Ardisie Crantée, une plante invasive venue de Chine et renfermant une substance désignée sous le nom de FR900359. C’est cette dernière qui a été testée sur des souris afin de confirmer des effets plus ou moins forts par rapport au Salbutamol.
La substance d’une plante plus efficace que le Salbutamol pour traiter l’asthme ?
Le Salbutamol, indiquent nos confrères de Sciences et Avenir, se trouve être la substance la plus fréquemment utilisée pour répondre aux crises d’asthme. Son action consiste à permettre à un volume d’air suffisant de passer par les bronches, et ce en détendant les muscles bronchiques et en élargissant les bronches.
Et il est apparu aux auteurs de ces travaux que le FR900359 a un effet positif sensiblement plus puissant que le Salbutamol.
Des résultats déjà encourageants pour l’être humain ?
Étant donné que la substance de la plante Aridisie Crantée a été expérimentée sur des souris, il serait prématuré de lui prêter des effets similaires sur les être humains. Des essais pourraient d’ailleurs être menés sur ces derniers pour confirmer les premiers résultats obtenus, même s’il faudrait possiblement attendre plusieurs années avant de découvrir de nouvelles conclusions.
L’espoir est cependant permis dès aujourd’hui, car les chercheurs de l’université de Broon ont étendu leur étude sur des cellules bronchiques humaines en boîte de Petri ainsi que sur un système respiratoire complet ex-vivo, pour des observations tout aussi réjouissantes que sur les cobayes rongeurs.