Après les élections, les Français moins optimistes pour l’avenir du pays
Selon une nouvelle enquête de l'Ifop, les Français apparaissent plus pessimistes pour l'avenir de leur pays qu'ils ne l'étaient au lendemain de l'élection présidentielle.
Après des mois de scrutin, la France a connu une première libération le dimanche 7 mai dernier au terme du second tour de l’élection présidentielle. Puis sont venues les législatives, une nouvelle sollicitation aux urnes à laquelle une certaine frange de la population n’a pas souhaité répondre.
Dans une enquête conduite en ligne par l’Ifop en deux temps pour le cabinet No Com (les 18 et 19 mai auprès de 1.004 personnes majeures et du 20 au 23 juin auprès de 2.006 personnes elles aussi âgées de 18 ans et plus), on apprend notamment que l’optimisme qu’une majorité de Français affichait au lendemain de la présidentielle s’est effrité.
Les Français plus pessimistes pour leur avenir et celui du pays
Ainsi, alors que 52% des personnes interrogées s’étaient dit optimistes pour l’avenir de la France fin mai, elles ne sont plus que 44% à penser de même un mois plus tard. Ce sont peu ou prou de semblables chiffres qui ont été relevés concernant le futur attendu pour les Français à titre personnel.
Comme rapporté par le JDD, 53% des personnes sondés apparaissent désormais pessimistes pour leur avenir ainsi que pour celui de leurs proches, alors qu’elles n’étaient que 45% une trentaine de jours auparavant. Pour 44% des Français interrogés, leurs conditions de vie ne s’amélioreront pas dans une dizaine d’années, quand 30% estiment que ce sera “pareil qu’aujourd’hui” et que 26% des sondés considèrent qu’ils vivront mieux.
La transformation de l’Hexagone, une perspective moins sûre
La majorité a également changé de camp quant aux chances données à la France de se remodeler. Ainsi, 47% de Français ont répondu oui à la question “Croyez-vous que la France va réussir à se transformer dans les prochaines années ?”, et 53% non. Il y a un mois, c’était l’inverse.
Enfin, les trois secteurs, sur une vingtaine, où les Français affirment que “ça marche bien” sont les universités à 51%, l’aide aux entreprises à 48% et la Sécurité sociale à 45%.