Apple : une amende de 14,8 millions reçue pour stockage de données iCloud sur des serveurs tiers
Apple vient d’écoper d’une amende de 14,8 millions de dollars pour stockage de données iCloud sur des serveurs tiers.
Il ne fait pas bon de stocker les données de ses clients n’importe où. Apple vient d’écoper d’une belle amende de 14,8 millions de dollars afin de régler une action collective menée à son encontre concernant le service de stockage iCloud Plus de l’entreprise. Ce recours en justice avait été intenté pour stockage de données de certains clients iCloud sur des serveurs tiers (AWS, Google, Microsoft Azure…) sans qu’Apple les en ait informés.
Nouvelle amende pour Apple
Pour rappel, Apple propose de stocker des données dans le cloud. Cette offre est proposée à titre gratuit ou payant par la firme américaine. Dans le cas où plus de stockage sont nécessaire par les clients de la firme à la pomme, il est nécessaire de souscrire à l’abonnement iCloud Plus. Cependant, le recours collectif menait à l’encontre d’Apple souligner qu’il n’est jamais mentionné, le fait que les données sont stockées sur des serveurs externes dans leurs supports marketing et les conditions générales d’utilisation du service. À titre d’information, ce recours concernant la période entre le 16 septembre 2015 et le 31 janvier 2016. Depuis, des informations dans le contrat d’iCloud Plus mentionnent le stockage sur des serveurs tiers.
Ainsi, les plaignants expliquent qu’Apple ne disposait pas de l’infrastructure nécessaire pour faire fonctionner iCloud. Ils reprochent ainsi à la société américaine d’avoir déformé la nature du service en « se contentant de revendre de l’espace de stockage cloud sur des installations cloud d’autres entités ». Le recours collectif affirme qu’en connaissance de cause des clients n’y auraient possiblement pas souscrit s’ils savaient que ce n’était pas Apple qui fournissait la capacité de stockage, et auraient ainsi pu s’attendre à ce que le prix soit beaucoup moins cher.
Même si Apple ne reconnait là pas d’acte répréhensible, l’entreprise a tout de même accepté un accord pour régler le conflit en janvier dernier. Le 23 mai est la date limite pour se faire connaître et demander à être exclu de ce règlement. L’accord sera ensuite définitivement approuvé le 4 août prochain.