Angers : deux chatons vivants découverts dans un conteneur à verre
Mercredi dernier à Angers, près d'un collège, deux chatons ont été découverts en vie dans le conteneur à verre où ils avaient vraisemblablement été jetés. Une chaîne solidaire s'est mise en place pour permettre de sauver ces bébés.
Les miaulements attirent bien souvent l’attention, et cette fois-ci, leur résonance a eu une utilité vitale. Le mercredi 10 février dernier à Angers (Maine-et-Loire), deux collégiennes ont ainsi entendu ce qui leur apparaissait tels des cris de chat près d’un conteneur à verre. En s’approchant, relate Ouest-France, les adolescentes ont pu prendre un cliché de la scène : deux chatons au milieu de bouteilles en verre et de bocaux “cassés et tranchants”.
Une chaîne solidaire pour sauver deux chatons d’un conteneur à verre
Jessica Murillo, à la tête de l’association “Une patte dans la main”, raconte que l’“une des élèves est la fille d’une de nos bénévoles. Elle a tout de suite prévenu sa maman”. Une chaîne solidaire s’est mise en place avec les services de la ville afin de porter secours aux chatons. À bord d’un camion, l’élu de permanence s’est rendu sur les lieux avec un agent communal. Le conteneur a alors pu être ouvert, libérant les petits félins.
Soignés, les félins se portent bien
Les chatons, prénommés Everest pour le mâle et Sopra pour la femelle, ont été soignés et se portent bien. Après avoir été pris en charge, ils ont été confiés à une famille d’accueil de manière à les réadapter à la vie en communauté. D’ici quelques mois, il devrait être possible de les proposer à l’adoption. La présidente d'”Une patte dans la main” ne cache pas son écœurement face à ces manifestations d’irrespect pour la vie animale : “Les humains font de plus en plus n’importe quoi. J’en ai vu des choses mais alors, jeter des chatons vivants dans une benne à verre, c’est une première !” Fin juin 2020 avait été déposée une proposition de loi qui visait à définir un cadre plus strict à la lutte contre les abandons et la maltraitance animale. Si votée, elle conduirait les auteurs d’abandons à écoper d’une peine maximale de 5 ans de prison, contre trois actuellement, et jusqu’à 45 000 euros d’amende, contre 30 000 aujourd’hui.