Allison et Marie-Josée : Le 15 juillet, le téléphone de la mère était à Perpignan
Marie-Josée Benitez et Allison n’ont toujours pas donné de signes de vie depuis le 14 juillet.
Les enquêteurs tentent d’identifier l’emploi du temps de Marie-Josée, Allison et Francisco pour tenter d’expliquer cette disparition. Des éléments dans le domicile ont été saisis et diverses expertises ont été réalisées. L’une d’entre elles porte sur le téléphone de la mère de famille. Le dernier signe de vie est celui laissé par le texto envoyé à 17h17. Marie-Josée expliquait à sa fille qu’elle partait pour Toulouse avec Allison et qu’elle avait pris une décision difficile. Les analyses selon Libération ont montré que le texto avait été envoyé dans le quartier de Perpignan où résidait la famille. Toutefois le lendemain de la disparition, soit le 15 juillet, le même téléphone était localisé dans le même quartier.
Des centaines de kilomètres
Le dossier concernant les disparues de Perpignan est donc très complexe et les enquêteurs avancent doucement. Selon le journal, Marie-Josée avait décidé de quitter Francisco l’hiver précédent, car Allison lui avait confié qu’il avait une maîtresse en Espagne. Cette dernière aurait été appelée par le légionnaire quelques heures avant son suicide du 5 août 2013. Selon une source proche du dossier, Francisco Benitez partageait son quotidien entre l’Espagne, la caserne et le domicile où habitaient toujours Allison et Marie Josée. Cela pourrait donc expliquer la distance de 5000 km identifiés par les enquêteurs. Toutefois, cela ne donne aucun élément sur les raisons des centaines de kilomètres parcourus entre le 14 et le 22 juillet.
Un départ pour Toulouse ?
Selon les déclarations de Francisco Benitez, il a déposé Allison au Canet-en-Roussillon le 14 juillet dernier. Le légionnaire aurait ensuite rejoint le domicile familial de Perpignan où une dispute aurait éclaté avec Marie-Josée. Le différend portait sur une facture d’électricité. Il serait ensuite retourné chercher Allison à Canet et l’aurait ramenée à Perpignan. À cet instant, ils auraient découvert que Marie-Josée avait fait ses valises et indiquaient qu’elle partait avec sa fille à Toulouse. Selon Libération, les policiers estiment qu’ils n’agissent plus désormais pour sauver les deux femmes d’une éventuelle séquestration, ce seraient plutôt deux corps qu’ils chercheraient.