Allergie au chat : un vaccin à l’essai chez l’homme
Les essais cliniques concernent des patients britanniques, indique la société pharmaceutique Angany.
Ce n’est pas la première fois qu’un traitement spécifique est promis. Mais dans un communiqué en date du 9 octobre, la société pharmaceutique franco-canadienne Angary annonce le début d’un essai clinique relatif à l’allergie aux squames de chat.
ANG-101 – tel est le nom du candidat vaccin – se base sur une « bioparticule qui imite la forme et la taille d’un virus et dont la surface est recouverte de milliers de copies de l’allergène majeur du chat, la protéine Fel d1″.
« Une très forte production d’anticorps »
C’est au sein du Royal Brompton Hospital de Londres que les patients ont été recrutés en vue de ces essais cliniques.
Loïc Faye, l’un des fondateurs du laboratoire, a indiqué à l’AFP que ce sérum a déclenché lors de son test sur les animaux « une très forte production d’anticorps capables de bloquer la réaction allergique ».
La désensibilisation, seule arme actuelle
À ce jour, les traitements anti-allergiques consistent en l’injection, à des doses de plus en plus importantes, d’extraits d’allergènes. Cette technique de désensibilisation est longue et non garantie de succès. Quant aux signes de l’allergie, les antihistaminiques sont utilisés.
Louis-Philippe Vézina, à la tête de la société pharmaceutique, précise que « ANG-101 est le premier d’un portefeuille de vaccins en développement ciblant les allergies majeures chez les humains et les animaux de compagnie ».
Le communiqué d’Angany souligne que la technologie relative à ce candidat vaccin a été développée en France, à Val-de-Reuil dans le département de l’Eure par la start-up française Angany Genetics. Créée en 2010, elle est devenue Angany après être passée sous giron canadien en 2017.