Allemagne : atteint d’une maladie rare, il doit boire 20 litres d’eau par jour pour sa survie
Le quotidien de Marc Wübbenhorst apparaît incroyable. Souffrant d'une maladie rare, cet Allemand de 36 ans doit ainsi notamment boire au moins 20 litres d'eau par jour pour ne pas risquer de perdre la vie.
C’est en Allemagne que vit cet homme de 36 ans à la vie d’apparence insupportable. Marc Wübbenhorst souffre ainsi de diabète insipide, une maladie métabolique rare où les reins éliminent quotidiennement l’eau dans des proportions minimales de 4 à 10 litres.
Pour Marc, cela se traduit par une très fort soif ainsi que par le besoin fréquent de se soulager d’une grande quantité d’urine diluée, a-t-il confié au magazine allemand Neue Westfälische. Une maladie dont sa mère était également atteinte et qui amène cet architecte à boire au moins une fois par heure. S’il n’absorbe pas de liquide pendant plus de 60 minutes, il est alors pris d’une lourde déshydratation pouvant se révéler mortelle.
Souffrant d’un diabète rare, il doit boire beaucoup d’eau, mais pas trop
Ce diabète insipide contraint Marc à limiter ses déplacements et surtout à se trouver en quasi-permanence à proximité de toilettes. Il peut ainsi s’y rendre une cinquantaine de fois en l’espace d’une journée. Et s’il lui faut consommer 20 litres d’eau par jour, ce qui représente déjà une énorme dose, ce trentenaire doit dans le même temps prendre garde à ne pas trop boire.
Les sels minéraux nécessaires au bon fonctionnement du corps étant ainsi dilués, les cellules du système nerveux se voient infiltrées par de l’eau avec le risque que se forme un œdème cérébral.
Marc n’a jamais dormi plus de deux heures de suite
Les nuits de Marc se veulent par ailleurs constamment courtes. Il ne peut en effet pas dormir plus de deux heures de suite, l’envie d’uriner se présentant toujours pour écourter ces phases de repos. Malgré tous ces désagréments, auxquels s’ajoute ceux de ne pas pouvoir voyer dans des pays chauds ou sur de longues distances, Marc s’efforce de mener une vie à peu près normale. Le bon côte de la chose, avoue-t-il, est que cela lui permet de profiter de la ville dans laquelle il est né, Bielefeld.