Aisne et Oise : lourde saisie d’armes chez un homme et son fils
Mardi dans l'Aisne et l'Oise, les douanes ont saisi une importante collection d'armes chez un retraité et son fils, ancien de l'armée française.
C’est en ce vendredi que les services des douanes ont communiqué sur une lourde saisie d’armes intervenue mardi matin dans l’Aisne et l’Oise. L’opération s’est déroulée chez un retraité de 74 ans et son fils à l’âge non communiqué, lequel a toutefois, nous dit-on, servi au sein de l’armée française. Ces deux personnes étaient ainsi “suspectées de détenir illégalement des armes”.
L’arsenal découvert par les autorités, tel que rapporté par nos confrères d’Europe1, concerne un total d’une trentaine d’armes longues de plusieurs types et de “17.114 munitions de différents calibres”. Parmi les armes retrouvées figuraient des fusils mitrailleurs, deux bazookas, un lance-roquette ainsi qu’une quarantaine d’armes de poing.
Arsenal découvert dans l’Aisne et l’Oise : des particuliers dans l’illégalité
Par voie de communiqué, les services des douanes ajoutent que “la grande majorité de ces armes, détenues illégalement, étaient dissimulées dans la maison d’un des deux individus, et dans son jardin, enterrées dans des bidons”. Des découvertes que l’on doit plus spécifiquement à des équipes cynophiles.
Impliqués dans un possible trafic d’armes
Il apparaîtrait d’ailleurs que l’ex-militaire et son père ne se contentaient pas uniquement de collectionner les armes. Ainsi, les douanes disent avoir découvert “la présence d’un atelier, attenant à la maison, véritable laboratoire dédié au travail sur les armes et à leur remilitarisation”. Et d’évoquer “un travail de remilitarisation pouvant alimenter un trafic d’armes”. Le parquet de Soissons a confié le traitement des suites judiciaires de cette affaire au Service National de Douane Judiciaire de Metz.
On peut se rappeler que le mois dernier, nous avait été rapportée une importante saisie d’armes en pièces détachées survenue en février chez un particulier parisien. Ce dernier, qui n’était alors pas défavorablement connu des autorités, aura été depuis mis en examen pour infraction à la législation sur les armes et placé sous contrôle judiciaire.