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Air France-KLM : la grève des pilotes impacte les progrès enregistrés

Économie > Bouches-du-Rhône > Provence-Alpes-Côte d’Azur > Istres
Par 24matins.fr avec AFP,  publié le 19 février 2015 à 13h00.

La grève des pilotes de Air France en septembre dernier a eu un impact sur les progrès du groupe.

En septembre dernier, les pilotes de Air France ont entamé une longue grève (la plus longue de l’histoire de la compagnie aérienne) pour protester contre de nouvelles mesures de la société.

A LIRE AUSSI – Air France : les pilotes rejettent les propositions de la direction, la fin pour Transavia Europe ?

Aujourd’hui, Air France-KLM publie son bilan de l’année passée. La compagnie aérienne, alors qu’elle avait amélioré sa compétitivité, a enregistré de nouvelles pertes en 2014 en raison de la grève de ses pilotes. Le groupe franco-néerlandais envisage 2015 avec prudence en raison d’un environnement difficile.

La perte nette a été ramenée à 198 millions d’euros contre 1,82 milliard d’euros en 2013, selon un communiqué publié jeudi.

Son résultat d’exploitation replonge dans le rouge (-129 millions d’euros contre +130 millions un an plus tôt). Mais hors impact de la grève, il aurait plus que doublé.

Si son excédent brut d’exploitation (Ebitda) s’est contracté de 14,3% à 1,58 milliard, il aurait progressé de 8,6% en l’absence de mouvement social.

Le numéro 2 européen derrière l’allemand Lufthansa a vu son chiffre d’affaires reculer de 2,4% à 24,9 milliards sous l’effet de la grève et de la pression sur les prix des billets.

Air France : un environnement économique “difficile et contrasté“

En septembre, l’activité du groupe avait été perturbée par une grève historique de 14 jours des pilotes d’Air France, qui s’opposaient au développement de la filiale à bas coûts Transavia. L’impact de ce conflit est estimé à 425 millions sur le résultat d’exploitation.

Dans le détail, l’entité française Air France a enregistré une perte d’exploitation de 314 millions contre 174 millions en 2013. Elle aurait enregistré un bénéfice de 99 millions sans la grève.

De son côté, le bénéfice d’exploitation de la composante néerlandaise KLM a chuté de 41,8% à 175 millions en raison de la diminution de la recette unitaire et de l’augmentation de ses coûts.

Au niveau du groupe, la direction souligne avoir réduit pour la troisième année consécutive ses coûts unitaires (-1,3% en données comparables).

“L’environnement économique a été difficile et contrasté“, a résumé le PDG Alexandre de Juniac, en relevant les difficultés économiques en Amérique Latine ou des crises structurelles comme Ebola en Afrique ou l’insécurité dans un certain nombre de pays.

Si le trafic s’est plutôt bien tenu sur l’Atlantique Nord grâce à sa joint-venture avec l’américain Delta Air Lines, et en Asie, Air France-KLM a souffert des surcapacités importantes régnant sur certains de ses autres marchés, se traduisant par des baisses de prix importantes.

Interrogations sur la recette unitaire

Le dirigeant a également souligné qu’en Europe, la concurrence des compagnies à bas coûts était toujours très forte.

“L’environnement économique a sensiblement évolué puisque, après plusieurs mois de stabilité de la facture pétrolière, le pétrole a commencé a baissé de manière significative ainsi que l’euro, modifiant assez sensiblement les paramètres de notre activité économique“, a par ailleurs noté Alexandre de Juniac.

Le directeur financier, Pierre-François Riolacci a souligné que l’effet positif de 160 millions d’euros de la baisse du pétrole avait été entièrement absorbé par l’effet de change négatif.

S’agissant de 2015, M. de Juniac s’est refusé à faire des prévisions.

“Nous avons été instruits par les années précédentes à être prudents. Dans les chiffres que nous avons — les réservations, les perspectives économiques, les évolutions de marchés–, nous n’avons pas de raisons d’être excessivement optimistes. Nous sommes très très prudents“, a-t-il dit.

M. Riolacci a en outre souligné que “si le prix du pétrole était celui que le marché anticipe aujourd’hui, la facture carburant passerait de 8,9 milliards de dollars à 7,4 milliards. Mais l’effet positif serait nettement inférieur après couvertures et effet de change“.

Selon lui, la vraie interrogation est l’évolution de la recette unitaire.

“Il y a un réel décalage entre la demande et l’offre de capacité qui croît rapidement (+10% entre l’Europe et le Moyen-Orient, +10% entre le Moyen-Orient et l’Asie et +20% entre le Moyen-Orient et l’Afrique) poussée par les compagnies du Golfe et Turkish Airlines“, a-t-il commenté.

Enfin, la baisse du pétrole n’est pas forcément une aubaine pour Air France qui exploite de nombreuses liaisons avec les pays dont l’économie repose sur l’activité pétrolière. Toujours en Afrique, Ebola pèse beaucoup.

Air France-KLM a toutefois rappelé qu’il entendait réduire cette année son coût unitaire de 1,0% à 1,3%, soit l’équivalent de 250 à 300 millions d’économies et ramener sa dette à environ 5 milliards à fin 2015 contre 5,41 à fin 2014.

Le groupe a enfin précisé le montant de ses investissements qui seront en baisse (600 millions d’euros en 2015-2016).

Le Récap
  • Air France : un environnement économique “difficile et contrasté“
  • Interrogations sur la recette unitaire
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