Agression sexuelle : La SNCF prise à partie sur les réseaux sociaux
La SNCF est au coeur de la polémique sur les réseaux sociaux après une nouvelle histoire d'agression sexuelle dans un train.
De nos jours, les entreprises ont fort à faire en matière de communication de crise avec l’ampleur prise par les réseaux sociaux. Si l’équipe de Community Management de la SNCF est parfois brillante dans ce domaine, l’entreprise ferroviaire doit faire face à la colère des internautes suite à une nouvelle histoire terrible d’agression sexuelle dans un train de l’entreprise.
Nouvelle agression sexuelle dans un train de la SNCF
Cette nouvelle histoire sordide d’agression à caractère sexuelle dans un train de la SNCF a été mise en lumière par le site Interner « Paye ta Shnek » qui recense les histoires de harcèlement de rue. Le récit est édifiant.
« Le 24 octobre, dans le train en direction de Mantes-la-Jolie vers 20 h 40, dans l’avant-dernier wagon décoré de camélias, une femme s’est fait agresser sexuellement sous mes yeux. Et je n’ai rien vu. Rien vu avant qu’un homme, à l’accent italien s’énerve, se lève, et interpelle les gens de mon wagon blindé. Si cet homme me lit, je veux lui dire merci. Merci de m’avoir sortie de mon livre et d’avoir essayé d’aider cette femme. Merci de s’être levé pour une femme », raconte une jeune femme prénommée Debbie.
Le manque de réaction de la SNCF pointée du doigt par les Internautes
Effarée par le manque de réaction des autres passagers, Debbie va chercher de l’aide auprès du conducteur qui sollicitera l’intervention du personnel de sécurité de la prochaine gare… La réponse qui lui est faite glace le sang de Debbie puisqu’elle entend à l’autre bout du Talkie Walky une voix riante qui dit « Bah elle est pas morte ! ».
Les réseaux sociaux s’emparent alors de l’histoire, Facebook en tête et le récit obtient très vite des milliers de partages et de commentaires. Pour le reste, la SNCF ne fera qu’une seule réponse très impersonnelle à la vue de la gravité des faits visible dans cette capture d’écran.
Contacté par de nombreux média, la SNCF explique que « Pour l’instant, il n’y a pas de dépôt de plainte et notre souci aujourd’hui est de rassembler les éléments pour reconstituer les faits, le lieu, le jour, les personnes impliquées. On est en train de tout chercher pour voir si les faits sont avérés. » En attendant, de nombreux autres témoignages d’agressions subies dans les trains fleurissent à la suite du message de Debbie…