Agression d’un contrôleur SNCF : fin progressive de la grève
Les contrôleurs SNCF de Lyon et Valence qui avaient exercé leur droit de retrait depuis samedi après-midi et l'agression d'un de leurs collègues ont commencé à reprendre leur activité.
Suite à l’agression d’un contrôleur SNCF samedi après-midi dans un train régional reliant Lyon à Grenoble, ses collègues de Lyon et Valence avaient choisi d’exercer leur droit de retrait dans la foulée. Et l’on apprend en ce dimanche que ces agents ont repris leur travail depuis aujourd’hui 10h00.
Par voie de communiqué partiellement cité par 20minutes.fr, le syndicat Sud Rail a expliqué qu’à l’occasion de la tenue dans la matinée d’un CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) extraordinaire ,“les mesures annoncées ont permis de mettre un terme au droit de retrait”.
Droit de retrait des contrôleurs SNCF : des mesures y ont mis fin
Pour rappel, l’agression a eu lieu à hauteur de Vénissieux, avec comme apparent point de départ la volonté d’une quinzaine d’individus de monter dans ce train régional pour aller au contact d’une bande de l’Isle-d’Abea. Ce groupe était muni d’un couteau et d’un maillet.
L’agent en question est venu à leur rencontre pour leur demander de ne pas bloquer les portes de la rame, et ainsi permettre à cette dernière de prendre normalement son départ. Comme pour vraisemblable réponse, le contrôleur aura reçu trois coups de poing dans la figure.
Le syndicat SUD interrogatif
Ses assaillants ont ensuite pris la fuite tandis que des voyageurs portaient secours à la victime. Cette agression a conduit à un appel immédiat au droit de retrait, duquel aura notamment découlé la suppression d’une quinzaine de trains dans le courant de la soirée.
Le syndicat SUD souhaite désormais que la direction régionale de la SNCF mette un terme à son projet de supprimer le contrôleur à bord des TER de Rhône-Alpes. Un plan qui est censé entrer en application à la fin du mois d’août prochain mais qui pourrait donner lieu à des incidents possiblement plus graves : “Cette agression pose une question tout de même. Que serait-il advenu sans la présence du contrôleur à bord ?”