Achats en ligne : les banques priées de trouver un nouveau moyen de validation après les SMS
Estimant que la validation des paiements en ligne via SMS présente des failles de sécurité, la Commission européenne demande aux banques de mettre en place un nouveau dispositif d'ici septembre prochain.
Étape pas forcément réjouissante mais néanmoins nécessaire pour conclure une transaction sur la toile, il est souvent demandé aux internautes y effectuant des achats de valider leur paiement en entrant un code de leur banque préalablement reçu sur leur téléphone portable.
Ce dispositif, qui a un nom, le SMS-OTP (pour One Time Password), présenterait toutefois des failles de sécurité. Suffisamment aux yeux de la Commission européenne pour que cette dernière demande désormais aux banques de trouver un nouveau système.
Validation des achats en ligne par SMS : à changer avant septembre 2019 ?
Pour le bien de leurs clients, les banques devraient a priori répondre favorablement à cette requête. Sauf qu’il leur est demandé un nouveau dispositif avant septembre prochain, soit un délai de moins d’un an. Comme cela nous est relayé par Le Parisien, cette période apparaît bien trop courte pour les représentants des banques et des commerçants réunis par Cartes Bancaires CB.
Auprès des Échos, le directeur du développement chez Cartes Bancaires CB Loÿs Moulin assure ainsi qu’“il n’est pas pensable d’imaginer qu’en un an, on va à la fois généraliser de nouvelles méthodes d’authentification forte et former tous les consommateurs à les utiliser en lieu et place du mot de passe à usage unique par SMS”.
Le SMS-OTP utilisé pour près de 40% des transactions sur la toile
À l’heure actuelle, selon la Banque de France, près de 40% des achats réalisés en ligne sont validés par le système SMS-OTP. Pour le remplacer, on songe à la biométrie, avec une empreinte digitale à scanner, ou bien à un code spécifique donné par les banques à leur client comme cela est déjà le cas avec leur carte bancaire.
La question se voulant donc vaste, plusieurs fédérations européennes de commerçants demandent maintenant trois ans à Bruxelles afin de trouver et mettre en place un nouveau dispositif de validation, bien plus solide cette fois-ici.