Accident de la RN 165 : le conducteur roulait trop vite et en état d’ébriété
On en sait désormais davantage sur le mortel accident survenu le 8 décembre dernier sur la RN 165. Il a ainsi été établi que le conducteur roulait à une vitesse excessive et en état d'ébriété.
Le jeudi 8 décembre dernier sur la RN 165, dans la commune de Châteaulin (Finistère), les parents d’une fille et cette dernière perdaient la vie dans un accident de camping-car, lequel aura également blessé les deux autres filles de la défunte et une conductrice.
On en sait aujourd’hui davantage sur les circonstances du drame, ainsi rapportées par nos confrères du Télégramme. Vendredi après-midi, le procureur de Quimper Thierry Lescouarc’h et le colonel de gendarmerie départementale Richard Pégourié ont levé le voile sur les causes de cet accident.
Le conducteur sur la RN 165 “doublait en faisant des appels de phare”
“Il nous a fallu gérer cet accident comme une véritable scène de crime”, explique le colonel Pégourié, quand le procureur Lescouarc’h indique que selon plusieurs témoins directs de la scène, le véhicule impliqué dans l’accident roulait “au moins à 120-130 km/h. Il doublait en faisant des appels de phare pour qu’on le laisse passer”.
C’est au moment d’aborder un virage dans une descente que le conducteur du camping-car en a perdu le contrôle. Après l’accident qui a tué sur le coup le couple et leur enfant, le conducteur d’un camion percuté par le camping-car a permis de minimiser le bilan des victimes. Le magistrat évoque là le sort des jeunes survivantes du camping-car et de la conductrice de l’autre véhicule touché : “Dans un acte héroïque, il a d’abord réussi à faire sortir la conductrice bloquée contre le rail de sécurité. Puis il a extirpé les deux enfants. Il a pris l’initiative de prendre un extincteur. Il a fait preuve d’un courage exceptionnel, alors qu’il était lui-même blessé”.
1,75 gramme d’alcool dans le sang
Il s’avèrera, après analyses, que le conducteur du camping-car présentait un taux d’1,75 gramme d’alcool dans le sang, “un taux important, correspondant à 8 à 9 doses d’alcool” d’après le procureur. Lequel a ajouté que cet automobiliste n’avait jamais fait l’objet de la moindre condamnation et qu’il disposait toujours de ses 12 points sur son permis de conduire.