A travers le monde, une chaleur de plus en plus meurtrière dans les années à venir
Une étude parue dans la revue Nature révèle qu'à ce jour, 30% de la population mondiale est concernée par de potentielles vagues de chaleur meutrières.
Taux d’humidité et température extérieure, voici le couple qui peut porter le coup fatal à l’être humain. Des scientifiques de l’université d’Hawaï ont conclu qu’avec les conséquence du réchauffement global, les morts liées aux vagues de chaleur meurtrières seront de plus en plus nombreuses.
Une remarque qui semble logique, mais qui s’accompagne du constat suivant : ces vagues meurtrières ne pourront être contenues par le respect d’un engagement à contenir la hausse des températures à 2°C (COP21).
30% de la population concernée
Camilo Mora, co-auteur de l’étude, s’alarme : “Même si nous faisons mieux que les objectifs de l’accord de Paris, la moitié de la population mondiale sera exposée à des vagues de chaleur meurtrières d’ici 2100”. Pour l’instant, 13% de la surface continentale de la planète est concernée, hébergeant 30% de la population globale.
Car c’est l’alliance humidité/température qui est le critère numéro un qui permet de qualifier une vague de chaleur de “potentiellement mortelle”. Car ce taux d’humidité allant croissant, l’Homme a plus de mal à évacuer sa sueur, et ainsi rafraîchir son corps.
Et demain ?
Dans le cas où nous ne parvenions pas à contenir les émissions de gaz à effet de serre, ces vagues pourraient concerner pas loin de 3 habitants sur 4 à la surface du globe à l’horizon 2100.
Quant aux régions terrestres les plus potentiellement touchées, les auteurs précisent : “Les régions tropicales sont exposées toute l’année à des températures et une humidité élevées, alors que pour les latitudes plus au nord, le risque d’un épisode de chaleur potentiellement mortel se limite à l’été”.