A Bordeaux, un homme se rend au commissariat avec un brassard “Jihad”
L'homme, non fiché par la police pour des faits de radicalisation, a menacé les policiers présents.
Numan Ozer, bordelais de 35 ans, a été jugé en comparution immédiate pour « apologie publique d’un acte de terrorisme », « rébellion », « refus de se soumettre au prélèvement biologique destiné à l’identification de son empreinte génétique » et « menace de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Ce dimanche, l’homme s’était présenté au commissariat de Bordeaux avec un brassard « Jihad » avant de menacer les policiers.
Un homme loin de tout soupçon selon son avocate
C’est Me Chloé Vidal, avocate de Numan Ozer, qui l’affirme : l’homme, sans emploi, n’a jamais éveillé les soupçons pour une quelconque radicalisation. Selon Sud-Ouest, le mise en cause vivait chez son père avec un frère handicapé, dans le quartier des Aubiers. C’est ce dimanche que Numan Ozer s’est présenté au commissariat de Bordeaux avec un brassard « Jihad », avant de menacer les policiers en tentant de forcer le sas de sécurité.
Interpellé, l’agresseur ne possédait pas d’arme et a refusé de se soumettre à l’examen d’un médecin. Incarcéré en comparution immédiate, les derniers mots de l’homme ont été « Qu’Allah anéantisse tous les pervers ».
Face à une situation plus que complexe, le parquet a annoncé une expertise psychiatrique et une détention provisoire. La saisie d’un juge d’instruction a également été ordonnée.