20% des cadres français pensent à leur travail en faisant l’amour
Une étude Ifop-MOONCARD vient de révéler que 20% des cadres français pensent à leur travail pendant qu'ils font l'amour. Les femmes parisiennes apparaissent les plus concernées d'une courte tête.
À l’image des écoliers qui, une fois rentrés chez eux, doivent se soumettre à des devoirs à rendre pour le lendemain, les cadres français ont également la tête au travail quand ils quittent le bureau. Voilà le principal enseignement d’une étude Ifop-MOONCARD menée en ligne du 16 au 22 juillet 2019 auprès d’un échantillon de 1.003 cadres. 96% des répondants parisiens ont ainsi indiqué penser à leur travail en rentrant chez eux le soir, et 95% des cadres provinciaux interrogés d’avoir reconnu vivre la même situation.
Plus de 9 cadres français sur 10 pensent au travail le week-end
L’esprit de ces cadres reste grandement occupé par leur activité professionnelle le week-end, 95 et 94% des Parisiens et des Provinciaux ayant fait ce constat. Des pensées qui vont même jusqu’à s’immiscer dans la vie intime. 20% des sondés ont ainsi reconnu penser à leur travail en faisant l’amour. Dans le détail, 23% des Parisiens et 18% des Provinciaux sont directement concernés par cette affirmation, qui cible un peu plus les femmes que les hommes avec, respectivement, 22 et 19% de répondants dans cette catégorie.
“Ces résultats doivent créer une prise de conscience”
L’enquête révèle également que 75% des cadres continuant à penser à leur travail chez eux ont “souvent” des difficultés à trouver le sommeil. 58% de ces cadres un peu trop consciencieux rencontrent aussi “souvent” des soucis dans leur couple ou avec leurs proches. Selon Tristian Leteurtre, co-fondateur de MOONCARD, ce baromètre doit inciter à réagir : “Depuis près de 15 ans, j’ai été manager, patron de PME, chef d’une entreprise cotée en bourse, créateur de startup et je sais à quel point la charge mentale administrative au travail s’est intensifiée et déborde de plus en plus sur la vie privée. […] Une fois le diagnostic effectué, il serait trop facile de rester inactif. Ces résultats doivent créer une prise de conscience : à nous de trouver des solutions pour soulager les entreprises et ses salariés. C’est notre cheval de bataille : tuer l’une de ces charges administratives, tuer les notes de frais et trouver une solution innovante dans l’intérêt général des entreprises.”