1 conducteur sur 2 analyse mal les panneaux de signalisation
C'est une étude de la Prévention routière qui l'affirme : 50% des Français ont des soucis de compréhension quant à la lecture des panneaux routier. La faute à une complexification de ces derniers.
La Prévention routière, la société Carglass et l’assureur Allianz ont rendu publique une étude faisant état d’une mauvaise compréhension des panneaux de signalisation routière pour un conducteur sur deux.
Code de la route : 7 nouveaux panneaux depuis 2006
Dans le même temps, et c’est Le Parisien qui révélait ce matin l’information, 71% des des Français se disent certains, en cas de nécessité de passer à nouveau l’examen du Code, de le passer haut la main. Pourtant Thomas Le Quellec, de la Prévention routière, interrogé par Le Parisien, ne semble pas aussi optimiste pour ces candidats virtuels : “Depuis l’apparition du nouveau Code de la rue en 2006 et le développement des circulations douces en ville, sept nouveaux panneaux sont apparus dans l’Hexagone (…) Je mets au défi quiconque de se souvenir de la signification exacte de tous les panneaux du Code de la route”, affirme-t-il.
Et le spécialiste de citer l’exemple des panneaux B52, qui indiquent des “zones de rencontre” (voir l’image illustrant cet article). Ici, le panneau prévient d’un endroit où cyclistes, automobilistes et piétons sont susceptibles de se croiser. La vitesse limitée de 20 km/h s’impose alors.
Ou encore le nouveau panneau B6b3, qui signale une zone à stationnement de durée limitée (nécessitant l’usage d’un disque).
Un quizz pour tester vos connaissances
Les 3 co-auteurs de l’étude ont créé un site Internet doté d’un quizz pour tester vos connaissances ne matière de Code de la route. A la clé, un voyage à gagner.
Toujours dans les colonnes du Parisien, cette remarque d’un moniteur d’auto-école, résumant assez bien la situation en France : “Les trois quarts des conducteurs ne savent toujours pas comment se positionner dans un rond-point”. Quid d’éventuelles formations pour mettre à jour les connaissances ? L’association 40 millions d’automobilistes l’appelle de ses voeux, “tous les 15 ans sur des simulateurs de conduite”. Pierre Chasseray, son délégué général, précise que “pour inciter les Français à suivre ces formations, il faudrait qu’elles soient financées par les assureurs ou que le conducteur qui accepte de se mettre à la page bénéficie d’un crédit d’impôt”.