Cannabis : Marion Maréchal-Le Pen répond à Vincent Peillon
La légalisation du cannabis de Vincent Peillon a suscité la colère de Marion Maréchal-Le Pen. Cette dernière s’est exprimée dans un communiqué de presse. Elle souhaite indiquer à Vincent Peillon que le cannabis n’est pas une drogue douce.
La légalisation du cannabis proposée par Vincent Peillon a entraîné une vive polémique. Les réactions ont été nombreuses, à droite comme à gauche. Rachida Dati ou encore Jean-François Copé ont été indignés par une telle déclaration de la part du ministre de l’Éducation. Marion Maréchal-Le Pen, dans un communiqué de presse, a déclaré que le « cannabis s’apparente de moins en moins à une drogue douce, et que le cliché du fumeur de joint baba cool sympa des années 70 est totalement dépassé ». Vincent Peillon avait indiqué dans une interview que le trafic du cannabis était important en France. Cette affaire fait également écho au dossier où la ministre de l’Écologie a été mise en examen pour blanchiment d’argent dans un réseau de drogue.
Contre la dépénalisation
Selon Vincent Peillon, la répression n’a pas un réel impact, il faudrait donc dépénaliser le cannabis pour obtenir un effet positif. Marion Maréchal-Le Pen dénonce les effets dévastateur que « le joint » peut entrainer chez une personne. Elle indique qu’il agit sur « la santé et sur le comportement des consommateurs de cannabis, responsable de la désocialisation de beaucoup de jeunes avec son lot d’accident de la route, d’abandon des études, ou de guerres des gangs ». Ladéputé du Vaucluse dénonce donc la nouvelle tendance des politiques, avant Vincent Peillon, Madame Duflot avait également soumis l’idée de la dépénalisation.
Marion Maréchal-Le Pen est donc contre cette affaire. Elle indique que l’attitude du ministre de l’Éducation nationale « envoie de surcroît un signal désastreux quant à l’autorité de l’État : incapable de mettre fin aux trafics en tous genres ». Face à cette vive polémique, Jean-Marc Ayrault a rappelé à l’ordre Vincent Peillon. Matignon a donc assuré qu’il « n’y aura pas de dépénalisation du cannabis ». Le ministre de l’Éducation nationale a fait machine arrière notamment en révélant que cette pensée était personnelle, mais le Premier ministre a répondu que les membres du gouvernement devaient défendre la politique de l’État et celle de leur ministère « et rien d’autre ».