L’armée française doit se serrer la ceinture
La crise qui touche l'hexagone atteint aussi le ministère de la Défense qui est contraint de revoir ses ambitions à la baisse sur des programmes d'armement.
D’après La Tribune, près de 400 00 millions d’euros de crédits de paiement pourrait être bloqués par le ministère de la Défense.
Les crédits de paiement (CP) représentent “la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations d’engagement“. Ils sont le support de règlement de la dépense engagée au préalable.
Ce financement gelé devait être alloué à des programmes d’armement, une rigueur budgétaire qui touche directement l’armée française.
Des véhicules et munitions
Le programme 146 (Equipement des forces) serait le premier concerné. D’après des sources concordantes, seraient impactés les Autres opérations d’armement (AOA), désignant une multitude de petits programmes d’armements des trois armées. La rigueur budgétaire est bien là, il faut se serrer la ceinture et on le fait savoir : “c’est la direction générale de l’armement qui a averti l’Etat-major des armées (EMA) qu’elle neutralisait 400 millions d’euros“, a été ainsi rapporté à La Tribune.
Mais ce n’est pas tout, une décision est en suspend quant aux budgets des Programmes d’équipements majeurs (PEM) et de la dissuasion qui s’élèvent chacun à 5,2 milliards d’euros (Crédit Paiement) et 2,5 milliards pour la seule année 2013.
Deux tiers des programmes de l’armée de terre seraient mis en péril, en l’occurrence des programmes de remplacement de blindés et roquettes anti-chars qui seraient distribués par Bofors, une société Suédoise.