La SNCF dévoile son nouveau plan anti-fraude pour mars 2015
Le nouveau dispositif anti-fraude de la SNCF devrait entrer en vigueur dès le mois de mars 2015.
Plus que jamais, les fraudeurs sont dans la ligne de mire de la SNCF. La société vient en effet d’annoncer son nouveau plan censé réduire les fraudes aux transports. Un phénomène qui coûterait la bagatelle de 300 millions d’euros par an à la compagnie ferroviaire.
Au programme, hausse du montant des amendes et renforcement des contrôles, notamment à l’entrée des trains.
Les amendes seront plus salées à la SNCF
Selon Le Parisien ce nouveau dispositif anti-fraude de la SNCF entrera en vigueur dès le mois de mars 2015. Première mesure d’importance, le montant des amendes va augmenter significativement pour dissuader les éventuels fraudeurs. Les voyageurs ne disposant pas de titre de transport s’acquitteront maintenant d’une amende de 50 euros pour les trajets inférieurs à 150 km contre 35 euros pour les trajets inférieurs à 100 km actuellement.
Pour les trajets supérieurs à 150 kilomètres, les fraudeurs devront rajouter 50 euros aux prix du billet contre 25 euros à l’heure actuelle. Si le voyageur se présente spontanément au contrôleur pour lui signaler qu’il n’a pas de billet, ce dernier devra rajouter 7 euros sur le tarif du titre de transport pour les trajets de moins de 150 kilomètres (contre 4 euros actuellement) et 15 euros pour les trajets supérieurs à 150 kilomètres. Cette mesure pourrait rapporter 5 millions d’euros par an à la SNCF.
Contrôles renforcés sur les quais
Les amendes ne seront pas le seul volet de ce nouveau plan anti-fraude. Les contrôles à l’accès aux trains seront renforcés. La SNCF étudie plusieurs dispositifs. Pour les TGV, la compagnie pense à ne donner accès aux quais qu’aux personnes disposant d’un billet.
Un dispositif de portiques ne donnant accès qu’aux voyageurs munis de billet serait également à l’étude. Un appel d’offres aurait été lancé auprès des compagnies spécialistes du domaine. La SNCF pourrait également étendre l’utilisation des Google Glass par les contrôleurs pour vérifier la validité des billets sur les quais. Un dispositif qui a déjà été testé sur les lignes IdTGV.
La SNCF estime qu’à l’heure actuelle, seulement 11,6 % des PV sont envoyés au domicile des fraudeurs car ces derniers donnent souvent de fausses adresses lorsqu’ils sont verbalisés.