Évasion de loups en Lozère : le parc du Gévaudan mis en cause
Après l'évasion, le 8 mars dernier, d'au moins six loups de Mongolie, le préfet de Lozère a mis en cause le parc du Gévaudan en mentionnant une "discordance" quant au recensement des bêtes présentes dans l'enclos.
Se sont-ils échappés de leur propre chef ou une main malveillante est-elle venue les en inciter ? Pour l’heure, il semble établi qu’un acte de vandalisme commis sur un portillon est à l’origine de l’évasion, le 8 mars dernier, d’au moins six loups de Mongolie. Lesquels ont donc quitté le parc d’observation scientifique du Gévaudan, localisé au niveau de la commune de Sainte-Lucie (Lozère).
Depuis cet incident, plusieurs retours ont été observés, et 20minutes.fr de parler de cinq loups étant revenus au sein du parc du Gévaudan. Ce qui semble donc signifier qu’au moins un loup de Mongolie continue d’évoluer dans la la nature. Et le préfet de Lozère d’avoir récemment communiqué sur les mesures allant être prises pour répondre à la problématique.
Parc du Gévaudan : le préfet de Lozère évoque un recensement défaillant des loups
Hervé Malherbe a ainsi signifié qu’il va être question de lancer une procédure de mise en demeure à l’encontre du responsable du parc scientifique. Le préfet évoque des “dysfonctionnements” et indique que suite aux opérations de comptage ayant eu lieu après l’incident, a été observée “une discordance entre les animaux effectivement dénombrés et ceux recensés et identifiés dans le registre de suivi du parc”.
Un “manquement” violant “le code de l’environnement”
Pour M. Malherbe, “ce manquement est contraire aux dispositions réglementaires prévues par le code de l’environnement”. L’Office national de la chasse et la faune sauvage nous informe par ailleurs qu’au moins huit loups n’avaient pas fait l’objet d’une identification.
Conséquemment à la découverte de l’acte malveillant, la présidente socialiste du Département et propriétaire des bâtiments Sophie Pantel avait estimé qu’il s’agissait là d’“un comportement irresponsable et inadmissible qui doit être puni par la loi”. Et si une plainte aura alors été déposée auprès de la gendarmerie, il convient de préciser que le parc n’est pas doté de caméras de vidéosurveillance. Un élément appelant à possiblement rendre l’enquête encore moins aisée à mener.