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Vers un nouvel échange d’insultes entre Washington et Pyongyang ?

International > Trump > Kim Jong-un
Par Jérôme,  publié le 6 décembre 2019 à 11h30.

Suite aux récents propos irrévérencieux de Donald Trump au sujet de Kim Jong-un, Pyongyang s'est inquiété d'une "rechute du gâtisme" du locataire de la Maison-Blanche.

Aujourd’hui, Pyongyang a fustigé les récents propos de Donald Trump à l’égard du leader nord-coréen, et s’inquiète d’une “rechute du gâtisme” du président américain. Mardi, en marge du sommet de l’Otan, il avait déclaré qu’une action militaire contre Pyongyang était toujours une possibilité : “Il est clair qu’il aime lancer des fusées, n’est-ce pas ? C’est pour ça que je l’appelle ‘l’homme-fusée'”, avait-il également dit, reprenant l’un des sobriquets dont il aime affubler Kim Jong-un.

Une nouvelle guerre des mots ?

Jeudi déjà, la vice-ministre des Affaires étrangères de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) Choe Son Hui avait indiqué que “Si de tels propos sont formulés à nouveau et qu’ils sont confirmés comme étant une provocation calculée des Etats-Unis envers nous, nous commencerons également à tenir des propos sévères contre les Etats-Unis en réponse”.

“C’est quelque chose de très dangereux […] si le but est d’utiliser des expressions qui rappellent celles d’il y a deux ans quand une guerre de mots faisait rage par-delà l’océan”, ajoutait-elle dans un communiqué repris par l’agence officielle KCNA.

Un contexte d’ultimatum diplomatique

Trump et Kim avaient échangé insultes et autres menaces d’apocalypse nucléaire il y a deux ans, avant un rapprochement historique en 2018. Mais les négociations sur la dénucléarisation n’avancent plus depuis l’échec de leur sommet de Hanoï en février.

Ce nouvel échange d'”amabilités” intervient alors que Pyongyang a donné jusqu’à la fin de l’année à Washington pour présenter des concessions sur le dossier nucléaire. Menaçant du même coup de changer d’approche si aucune nouvelle offre diplomatique n’était proposée par Washington.

Le Récap
  • Une nouvelle guerre des mots ?
  • Un contexte d’ultimatum diplomatique
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