Val-d’Oise : jugée pour avoir étouffé à mort son nouveau-né avec du papier toilette
C'est vendredi dernier que s'est ouvert, aux assises du Val-d’Oise, le procès d'une jeune femme accusée d'avoir étouffé à mort l'enfant qu'elle venait de mettre au monde. Une amie à elle comparaît également pour "non-assistance à personne en danger", "non-dénonciation de crime" et "modification de scène de crime".
Vendredi s’est ouvert, aux assises du Val-d’Oise (Pontoise), le procès d’une femme et de sa-colocataire après la mort d’un nouveau-né. La première comparaît pour “meurtre”, et la seconde pour “non-assistance à personne en danger”, “non-dénonciation de crime” et “modification de scène de crime”.
Les faits remontent à la nuit du 14 mars 2012, à Sannois, où la principale accusée était alors âgée de 18 ans. La jeune femme s’enferme dans la salle de bains, selon elle parce qu’elle était malade, et donne naissance à un enfant. Elle l’étouffe ensuite à mort en obstruant ses voies respiratoires avec du papier toilette, rapporte Sudinfo.be.
Jugé pour infanticide : la colocataire aurait cherché à dissimuler les faits
Une amie de la femme se trouvait avec elle à son domicile. La première a raconté avoir entendu un “miaulement de chat, suivi de coups sourds”, avant de voir son amie ressortir de la salle de bains dix minutes plus tard, un sac en plastique jaune à la main. Sac que la jeune mère aura ensuite jeté dans le local à poubelles de l’immeuble.
La jeune femme a prétexté à son amie avoir fait une fausse couche, et cette amie d’avoir nettoyé les traces de sang présentes sur la baignoire. D’après l’entourage de la jeune femme, son amie aurait décidé de ne rien dire en raison des sentiments qu’elle éprouvait à son égard. C’est finalement la demi-sœur de la jeune mère qui a alerté les autorités.
“J’avais peur, je savais pas quoi faire”
Vendredi, l’accusée a déclaré avoir cherché à nier sa grossesse : “J’essayais de me convaincre que je n’avais rien”. Et d’avoir ajouté : “J’avais peur, je savais pas quoi faire”. Après la révélation des faits, sa colocataire et elle avaient notamment été défendues de tout contact mutuel. C’est en ce mardi qu’elles auront de nouveau à s’expliquer sur les accusations émises à leur encontre.