Val-de-Marne : un commandant de police se donne la mort dans sa voiture
Dans la nuit de dimanche à lundi à Mandres-les-Roses, dans le Val-de-Marne, un commandant de police de 42 ans s'est suicidé dans sa voiture avec son arme de service. Selon un proche, il était sous antidépresseur et "ça ne se passait pas bien au travail".
C’est sa femme, policière tout comme lui, qui a fait la macabre découverte. Dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 septembre derniers à Mandres-les-Roses, dans le Val-de-Marne, un commandant de police de 42 ans s’est donné la mort avec son arme de service.
Le Parisien écrit que le fonctionnaire avait d’abord accompagné sa fille chez son ex-épouse, avant de se garer près de chez lui et de se suicider dans sa voiture. Depuis près d’un an, il officiait au sein du commissariat de Maisons-Alfort. Ce lundi, il était prévu qu’il débute sa nouvelle affection au commissariat de L’Haÿ-les-Roses.
Suicide d’un commandant de police : il était sous antidépresseur
Un ami du commandant souligne que ce dernier “a fait quasiment toute sa carrière de flic à Boissy-Saint-Léger où il a gravi les échelons. C’était un officier très apprécié, proche de ses gars. D’ailleurs, certains ont dû se rendre sur place pour son suicide, ils sont eux aussi sous le choc.”
Un autre proche évoque un mal-être palpable : “Je savais qu’il était sous antidépresseur et que ça ne se passait pas bien au travail. Il se sentait mis à l’écart. Il s’était remis à fumer. Mais de là à imaginer qu’il puisse se tuer…”
“Il laisse une gamine d’une dizaine d’années et sa belle-fille”
“Il avait passé de bonnes vacances dans le Var en juillet avec sa femme. Là il laisse une gamine d’une dizaine d’années et sa belle-fille qui devait faire sa rentrée en seconde”, indique un ami. C’est au groupe crime du SDPJ 94 qu’il en revient de mener l’enquête afin d’établir les circonstances exactes du drame.
Une source policière semble d’ailleurs appeler à ne pas se précipiter dans l’émission d’hypothèses, même si le suicide devrait être confirmé ici : “Il faut toujours être très prudent pour expliquer ce genre de geste. L’enquête ne fait que débuter.”
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