Val-de-Marne : 25 ans de prison pour avoir tué sa petite amie de coups de pied à la tête
Lundi, la cour d'assises du Val-de-Marne a condamné un homme de 24 ans à 25 ans de réclusion pour avoir, en 2016, tué sa petite amie de coups de pied à la tête.
Lundi à Créteil, la cour d’assises du Val-de-Marne a condamné un homme de 24 ans à 25 ans de réclusion. Le prévenu, déjà condamné à 17 reprises pour, entre autres, des faits de vol avec violence, a ici été reconnu coupable d’avoir tué sa petite amie de 21 ans de coups de pied dans la tête. Alors qu’il avait fait profil bas durant le procès, en indiquant notamment être honteux de l’homme qu’il était, l’accusé a changé de visage à l’énoncé du verdict. “Regarde-moi bien, t’inquiète pas”, a-t-il ainsi lancé au frère de la victime, assurant à plusieurs reprises qu’il allait faire appel de la décision.
Elle sort avec des amies, son compagnon n’apprécie pas et se venge
Les faits, rapportés par Le Dauphiné Libéré, s’était produits en septembre 2016. La victime passait la soirée dans un bar avec des amies, ce que n’avait pas apprécié son compagnon. Elle avait alors reçu une vidéo d’une quarantaine de secondes dans laquelle le jeune homme, qui avait visiblement bu, chargeait un révolver en la menaçant de la sorte : “Au nom d’Allah, t’as voulu aller en boîte avec des mecs, j’suis au courant de tout, je vais te tuer“. Après avoir été raccompagnée par une amie, la femme de 21 ans avait été accueillie par une violente gifle de la part de son petit ami. L’intensité avait été telle que la victime avait chuté en se cognant la tête sur l’ascenseur.
Régulièrement frappée, elle n’avait jamais porté plainte
Au sol, la jeune femme avait alors reçu plusieurs coups de pied à la tête, et pour l’avocate générale, “l’intention de tuer” était présente. La magistrate a ajouté que pratiquant le kickboxing, l’accusé “savait ce qu’il faisait”. Hospitalisée dans un état grave, Aissatou Sow avait succombé à ses blessures un mois et demi plus tard. Alors qu’elle était régulièrement battue son compagnon, elle n’avait jamais déposé plainte contre lui, même si deux mains courantes avaient été déposées en 2014. L’avocate de la famille a dressé le portait d’une jeune femme “joyeuse” qui “aimait la vie, […] danser et se faire belle”.