Val-de-Marne : 18 ans de réclusion criminelle pour avoir fait chanter et violé des mineurs
Vendredi après-midi, la cour d'assises du Val-de-Marne a condamné un homme de 34 ans à dix-huit années de réclusion criminelle pour avoir fait chanter et violé des mineurs.
Vendredi après-midi, la cour d’assises du Val-de-Marne a condamné un homme de 34 ans, habitant d’Ivry-sur-Seine, à dix-huit ans de réclusion criminelle. Ce trentenaire a ainsi été reconnu coupable, au terme de deux heures et demi de délibéré, de corruption et viol de mineur. Les faits se seraient principalement produits de juillet à décembre 2017, comme le rapporte Le Parisien.
Il demandait à des mineurs de lui envoyer photos ou vidéos à caractère sexuel
Si le prévenu a reconnu être entré au contact d’une centaine de mineurs, neuf victimes de 11 à 17 ans ont été identifiées, et parmi elles, six se sont constituées partie civile. Auprès de ces préadolescents, l’adulte mentait sur son âge et pouvait tout aussi bien se faire passer pour un jeune homme ou une jeune femme. Il commençait par repérer ses proies sur les réseaux sociaux, où il devenait leur « ami ». Il arrivait ensuite à aborder des questions sexuelles avec elles, et leur demandait de lui envoyer des photos érotiques ou des vidéos où ces mineurs se masturbaient. Il proposait un rendez-vous à ceux qui acceptaient ces requêtes, et à ceux qui refusaient de le rencontrer, menaçait de diffuser les documents compromettants. Menace qu’il n’aura jamais mis à exécution.
Trois viols
Les rendez-vous avaient lieu soit chez l’homme, soit chez ses victimes ou bien dans des lieux publics. Sur les trois préadolescents ayant été violés, il avait d’abord été estimé que l’un d’eux, âgé de 15 ans, était consentant. L’atteinte sexuelle a ensuite été requalifiée en viol et l’hypothèse du consentement exclue, puisque l’accusé a reconnu que la victime n’était pas homosexuelle. Il est à souligner que dans la délivrance de son verdict, la justice a suivi le réquisitoire de l’avocate générale. Outre sa peine de prison, l’accusé a également écopé d’une interdiction définitive d’exercer une activité professionnelle en lien avec des enfants.