Le trio d'astronautes a décollé à 5h14 heure de Paris, pour arriver vers la station spatiale Tiangong.
La mission Shenzou-17, composée de trois astronautes, est partie à 5h14 (heure de Paris) depuis le centre de lancement de Jiuquan, dans le désert de Gobi pour rejoindre la station spatiale Tiangong.
Avec le commandant Tang Hongbo (48 ans), son collègue Tang Shengjie (33 ans) ainsi que Jiang Xinlin (35 ans), la moyenne d’âge de l’équipage est de 38 ans, contre 42 ans pour la précédente mission Shenzhou-16.
La Lune dans le viseur pour la Chine
Le pays entend envoyer un Chinois fouler le sol lunaire à l’horizon 2030, et ce type de missions est taillé pour gagner en expérience en ce qui concerne les vols habités. Dans un communiqué, le gouvernement indique qu’« Il s’agit de l’équipage d’astronautes dont la moyenne d’âge est la plus jeune » depuis les débuts de missions spatiales habitées du géant asiatique.
Tang Hongbo a pour sa part déclaré :
Ces deux dernières années, j’ai souvent rêvé de retourner dans l’espace. La station spatiale est notre autre maison qui nous éloigne de la Terre et nous emmène dans l’univers.
Amarrage vers midi
C’est « environ six heures et demie » après le décollage que le vaisseau devait entrer en contact avec la station spatiale, soit aux alentours de midi heure française.
Tiangong doit rester en orbite au moins dix ans. Elle est occupée en permanence par des astronautes qui y effectuent des travaux de maintenance et de recherche, ainsi qu’une lente expansion des capacités de la station.
Un programme spatial chinois qui prend du galon
Cela fait maintenant quelques décennies que la Chine a entrepris de rattraper son retard sur la Russie et les Etats-Unis.
En 2019, la Chine est parvenue à poser un engin sur la face cachée de la Lune, une prouesse inédite. En 2020, des échantillons de Lune ont été collectés et rapportés sur Terre, et en 2021, un petit robot chinois s’est posé sur la surface de Mars.