Thaïlande : un éléphant meurt électrocuté après être tombé dans un égout
Vendredi dernier en Thaïlande, un éléphant mâle de dix ans est mort électrocuté après avoir trébuché dans un égout à ciel ouvert. Les deux hommes qui le promenaient pour se faire de l'argent ont notamment été inculpés pour "cruauté envers un animal".
Le drame s’est produit vendredi dernier en Thaïlande, et plus précisément dans la province de Samut Prakhan, au sud de Bangkok. Deux hommes étaient en train de promener Plai Nam Choke (“Chanceux” en français), un éléphant mâle de 10 ans.
Les passants pouvaient admirer le pachyderme et, en échange d’un certain montant versé aux deux hommes, pouvaient lui donner à manger. À un moment donné, relate Le Progrès, l’éléphant a trébuché et, tout en percutant l’enseigne électrique d’un restaurant, est tombé dans un égout à ciel ouvert.
Promené pour raisons pécuniaires, l’éléphant trébuche et chute dans un égout
Nopporn Saengsawang, membre des forces de l’ordre, a déclaré samedi avoir “reçu un appel à 20h30 [NDLR : heure locale] disant que l’éléphant était bloqué dans l’égout. Il est manifestement mort d’électrocution”.
Trois heures après sa chute, des tentatives de réanimation ont été pratiquées sur l’animal par des sauveteurs d’un groupe d’entraide local. Des efforts qui n’ont cependant pas permis de sauver Plai Nam Choke, qui provenait de la province de Surin (nord-est) où se tient chaque année une foire faisant notamment défiler des éléphants.
Les deux hommes inculpés
La police a indiqué que les deux hommes qui promenaient l’éléphant pour se faire de l’argent ont été inculpés pour “cruauté envers un animal” et “déplacement illégal de l’éléphant”. En l’espace de plus de 150 ans, la population des éléphants sauvages a dramatiquement chuté en Thaïlande, pour ainsi passer de plus de 100.000 en 1850 à environ 2.700 à l’heure actuelle.
En temps normal, un cornac (qui assure à la fois les rôles de maître, guide et soigneur du pachyderme) est défendu de promener un éléphant en milieu urbain. Ces personnes s’y risquent toutefois pour gagner leur vie. En outre, des recherches ont conclu que la vie en captivité avait tendance à développer un stress et à écourter l’existence des éléphants sauvages.