Menu
24matins
Navigation : 
  • Actualité
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • International
  • Économie
  • Santé
  • Politique
  • Sport
  • Tech
    • trackr.fr
  • Divertissement
    • Séries TV
    • Films
    • Recettes
En ce moment : 
  • Pompiers
  • Marvel
  • Enfant
  • Entreprise
  • Champignon

Superboy-Prime : le super-vilain que le cinéma n’osera peut-être jamais adapter

Divertissement > Séries TV > Films > Superman
Par Jordan Servan,  publié le 13 octobre 2025 à 16h00.
Divertissement
DC Universe

Image d'illustration. DC UniverseDC Comics / PR-ADN

En repoussant les codes classiques de DC Comics, le réalisateur James Gunn doit aussi accepter que certains récits ne sont pas faits pour le grand écran.

Tl;dr

  • Le DC Universe de James Gunn assume pleinement son étrangeté et s’éloigne du modèle Marvel.
  • Superboy-Prime, personnage complexe et méta, incarne à la fois le fan absolu et son double monstrueux.
  • Son adaptation au cinéma poserait d’importantes limites narratives, au risque de perdre sa profondeur originale.

Un univers DC assumé et singulier

Après le succès retentissant de Superman signé par James Gunn, le paysage cinématographique de DC semble prêt à accueillir une nouvelle ère où l’étrange et l’extraordinaire deviennent la norme. Cette réussite offre à Gunn et à son complice Peter Safran une formidable liberté : celle de s’éloigner du modèle calibré du Marvel Cinematic Universe. Loin des clins d’œil appuyés ou des explications systématiques, le public découvre un monde qui côtoie des concepts décalés sans jamais s’en excuser. On pense ici aux créatures bizarres des « Creature Commandos » ou à l’apparition annoncée de Mister Mxyzptlk dans la saison 2 de Peacemaker.

L’impossible adaptation de Superboy-Prime

Pourtant, certains personnages demeurent en marge, trop complexes ou atypiques pour une adaptation cinématographique immédiate. Parmi eux se trouve sans doute le plus puissant adversaire de Superman : Superboy-Prime. Introduit en 1985 lors du crossover « Crisis on Infinite Earths », ce jeune fan devenu surhomme illustre une idée vertigineuse : sur la fameuse Earth-Prime, où les héros ne sont que fiction, un adolescent nommé Clark Kent découvre ses véritables origines kryptoniennes. Capable de briser littéralement les frontières du réel – il « punch » dans la réalité – ce personnage repousse toutes les conventions.

Métaphore sur le fandom et la nostalgie

Si l’origine de Superboy-Prime évoquait au départ un vibrant hommage aux fans et à l’innocence des récits classiques, son évolution a glissé vers une critique plus sombre. Piégé dans une dimension parallèle après la crise, il sombre dans la folie et orchestre le chaos d’« Infinite Crisis ». Devenu incarnation du fandom toxique, il symbolise ces lecteurs furieux face aux bouleversements éditoriaux qui marquent leurs héros favoris. Le personnage commet alors d’horribles actes : génocides, adhésion au Sinestro Corps… Un glissement narratif qui fait écho à une époque où les fans eux-mêmes deviennent parfois destructeurs.

Des limites scénaristiques pour le cinéma

Mais voilà : transposer ce personnage à l’écran poserait problème. Pour rendre Superboy-Prime accessible au grand public en deux heures, il faudrait simplifier à l’extrême ses motivations comme sa dimension tragique, au risque d’effacer tout ce qui en faisait un miroir fascinant des lecteurs eux-mêmes. À trop vouloir condenser son arc, on risquerait d’obtenir une figure caricaturale, loin de l’ambiguïté originelle qui fait sa richesse.

Ce constat conduit à penser que si DC veut continuer d’explorer les sentiers audacieux ouverts par James Gunn, certains mythes resteront sans doute mieux servis… entre les pages d’un comic qu’au cœur du blockbuster contemporain.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Un univers DC assumé et singulier
  • L’impossible adaptation de Superboy-Prime
  • Métaphore sur le fandom et la nostalgie
  • Des limites scénaristiques pour le cinéma
En savoir plus
  • La série Daredevil: Born Again est incontournable pour les passionnés de Spider-Man
  • A Knight of the Seven Kingdoms : le monde de Westeros revient avec un récit plus humain
  • Peacemaker tire sa révérence… mais pas définitivement
Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Recevoir la newsletter
  • À Propos
  • Nous contacter
  • Infos Légales
  • Gestion des données personnelles
© 2025 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins  - ADN Contents -