Strasbourg : un élève de CM1 et son éducateur électrisés lors d’un atelier de pyrogravure
Mardi après-midi dans la cour d'une école strasbourgeoise, un élève de CM1 et son éducateur ont été électrisés lors d'un atelier de pyrogravure. Prises en charges par les secours, les victimes ont ensuite été transportées à l'hôpital. L'enfant serait depuis dans le coma
L’accident est survenu mardi après-midi dans la cour de l’école Gustave-Doré à Strasbourg (Bas-Rhin). Vers 16h00, alors que s’y tenait un atelier de pyrogravure, dans le cadre des activités périscolaires organisées par la ville, un élève de CM1 a été électrisé dans des circonstances encore non précisément définies.
L’animateur périscolaire en charge du groupe a tenté de porter secours à l’enfant, avant d’être électrisé à son tour, rapporte 20 Minutes. On nous précise que les deux victimes étaient alors en arrêt cardiaque. Françoise Buffet, adjointe au maire en charge de l’éducation, a indiqué qu’“un parent d’élève infirmier de profession arrivé sur place a procédé à des gestes de réanimation”.
Élève et éducateur électrisés : l’enfant serait dans le coma
Les secours ont pris le relais pour prendre en charge l’enfant et l’éducateur, lesquels ont ensuite été conduits au CHU de Strasbourg-Hautepierre. L’enfant serait depuis dans le coma. Mme Buffet a souligné au sujet de l’animateur qu’il “appartient à une association mandatée pour la ville”.
Le parquet a ouvert une enquête et mercredi matin, le procureur de Strasbourg s’est rendu sur place. Des auditions seraient actuellement conduites par les enquêteurs.
L’école fermée “le temps de l’enquête”
Depuis, a déclaré l’adjointe au maire, l’école est fermée et le restera “le temps de l’enquête”. Les élèves seront admis “au collège Sophie-Germain pour les élémentaires [et à] l’école Perey pour les maternelles”.
Plusieurs mères de famille ont toutefois témoigné d’une crainte de remettre leurs enfants dans cette école suite à cet accident aux contours encore non expliqués. L’une d’elles pointe un problème évoqué par d’autres parents, celui de lieux vétustes et donc dangereux pour le personnel et les élèves : “Ce n’est pas pour rien qu’ils construisent actuellement une cantine, j’espère qu’ils s’attaqueront aux deux bâtiments de l’école bientôt. Ma grande fille est aujourd’hui en seconde mais quand elle était ici, c’était déjà vieillot”.