Star Trek : Strange New Worlds Saison 3 offre la résolution tant attendue de l’intrigue la plus sombre de la saison 2

La troisième saison de Star Trek: Strange New Worlds poursuit le développement narratif amorcé lors de la deuxième saison, en apportant des réponses et des conséquences aux événements les plus sombres survenus précédemment dans la série.

Des fantômes du passé ressurgissent sur Kenfori

Joseph M’Benga, médecin chevronné de la Starfleet, se retrouve une nouvelle fois confronté à ses propres démons dans le dernier épisode de Star Trek: Strange New Worlds. Alors que l’Enterprise brave les frontières contestées entre la Fédération et l’Empire klingon pour tenter de sauver Marie Batel, le passé violent de M’Benga, marqué par la guerre contre les Klingons, ressurgit brutalement. À peine arrivé sur Kenfori, lui et le capitaine Christopher Pike tombent nez à nez avec des scientifiques et soldats transformés en créatures hostiles par une plante locale – mais surtout, ils croisent un groupe de Klingons menés par la fille de Dak’Rah.

Duel sanglant et confession sans détour

Dans cette ambiance oppressante, la tension atteint son comble lorsque la leader klingonne dévoile son identité : elle n’est autre que la fille du tristement célèbre Dak’Rah. Pour elle, laver l’honneur familial passe par un combat à mort contre l’homme qui a ôté la vie à son père. M’Benga, jusqu’ici tourmenté par le secret de cet acte, finit par livrer toute la vérité : non, ce n’était pas de la légitime défense, mais bien un meurtre commis en pleine conscience. Et il assume ce geste, affirmant qu’il le referait si c’était nécessaire. Pourtant, lors du duel final au d’k tahg – cette fois sans recourir au redouté « Protocol 12 » – il épargne sa rivale qui obtient sa propre rédemption en affrontant seule l’essaim de créatures pour permettre leur fuite.

Pike face à un dilemme moral persistant

Le retour à bord est chargé d’ambiguïtés. M’Benga interroge Pike : va-t-il dénoncer son crime ? La réponse du capitaine se fait prudente ; rien ne sera rapporté officiellement, cette mission étant hors protocole. Mais surtout, Pike refuse de réduire son ami à ses actes les plus sombres : « [Tu] n’es pas un monstre, Joseph, juste un homme. »

Amitié ou justice ? L’éternelle question selon Star Trek

Reste alors ce sentiment flottant que soulève la série depuis ses débuts : justice expéditive ou droit à une seconde chance ? Là où Pike incarne cet idéalisme fédéraliste qui veut croire en la rédemption même pour les pires criminels, M’Benga assume lui une vision plus sombre – attachée à la réparation des victimes plutôt qu’au pardon universel. Mais sur Kenfori, c’est bien l’humanité du docteur qui aura eu raison du monstre intérieur.

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