Sport dangereux ? Les rugbymans ont deux fois et demi plus de risques de développer une maladie neurodégénérative
Sport de contacts, les joueurs de rugby souffrent souvent des chocs à répétition. Une nouvelle étude va dans ce sens.
Le système nerveux des joueurs de rugby est en moins bon état que des personnes lambda…
Depuis quelques années, le monde du rugby s’est (enfin) emparé de la question des commotions cérébrales. Le déclic est peut-être né de l’ancien rugbyman anglais Steve Thompson qui, à seulement 43 ans souffre de démence.
Une nouvelle étude* menée par des chercheurs de l’université de Glasgow confirmerait que les joueurs de rugby auraient deux fois et demi plus de risques de développer une maladie neurodégénérative née des blessures à répétition, comme des lésions cérébrales.
Également la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est également un autre risque pour les anciens rugbymans. Ils ont 3 fois plus de risque de la développer. Maladies neurodégénératives rares, les maladies du motoneurone (des troubles de la motricité et une paralysie progressive) sont là aussi susceptibles de frapper ces ex-sportifs.
Il faudrait discuter afin de réduire les compétitions autant que possible
Le consultant en neuropathologie Willie Stewart, qui a dirigé l’équipe de recherche précise : “A ce jour, notre anxiété porte surtout sur le risque de développer des maladies du motoneurone parmi les joueurs de rugby, qui est même plus élevé que pour les anciens footballeurs professionnels. Au lieu de parler d’étendre les saisons et de rajouter de nouvelles compétitions, il faudrait discuter afin de les réduire autant que possible“…
* Pour cette étude, les scientifiques ont étudié pas moins de 412 anciens internationaux écossais de rugby, avant de les comparer à un échantillon de 1.200 personnes issues de la population écossaise classique.